Le ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la Pêche (MAEP), en collaboration avec les acteurs intervenant dans le domaine agricole sont en atelier à Lomé en vue de mettre en place, un instrument sur l’approche sectorielle ou « Sector Wide Approche » (SWAP) dans le secteur agricole, a constaté un journaliste de l’Agence Savoir News
Le SWAP est un ensemble d’instruments que le gouvernement met en place dans un secteur, en discussion avec ses partenaires nationaux ou internationaux pour s’assurer d’une politique sectorielle en cohérence avec la politique national qui pourra être traduite en un programme avec des priorités et activités.
Elément important du processus: les approches sectorielles sont perçues comme un moyen permettant d’augmenter l’efficience et l’efficacité de la prestation des services.
Il s’agit au fait d’un atelier de restitution de la feuille de route vers le SWAP, ce qui permettra aux uns et aux autres, de mieux cerner les contours de l’approche.
Selon Lamboni Mindi, secrétaire général du MAEP, depuis le lancement du Programme National d’Investissement Agricole et de la Sécurité Alimentaire (PNIASA), il n’y a pas un travail coordonné, un travail où chacun reconnaît ses responsabilités et ses limites.
« Cette feuille de route nous permettra de faire cet exercice dans une approche sectorielle. Nous prendrons en compte l’ensemble de tous ceux qui sont intéressés par le secteur agricole, y compris les médias qui sont un cadre de communication », a-t-il indiqué.
Pour Onibon Alain, fonctionnaire chargé des investissements au bureau régional FAO pour l’Afrique, la construction du SWAP permet au gouvernement d’asseoir sa légitimité dans le secteur, de faire sa politique, d’écouter ses partenaires et de mettre en œuvre ses politiques.
« C’est un système de confiance, parce qu’une bonne partie des ressources dont dépend le secteur agricole est donnée par les bailleurs de fonds. Et si on ne construit pas ce système de confiance, les bailleurs de fonds essayent de nous faire utiliser leur procédure à eux. Et leur procédure nous donne trop de travail et ne permet pas à l’Etat d’affirmer sa politique », a-t-il expliqué.
Le PNIASA vise notamment à accroître les revenus des exploitants agricoles et à améliorer de façon durable les conditions de vie des ruraux, particulièrement des populations vulnérables, les femmes et les jeunes.
Le PNIASA a démarré avec trois projets à savoir: le Projet d’Appui au Développement Agricole (PADAT), le Projet d’Appui au Secteur Agricole (PASA) et le Projet de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest au Togo (PPAAO-Togo). FIN
Lambert ATISSO
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