Les bureaux de vote ouverts depuis 8H au Mali en vue du second tour de la présidentielle ont fermé et les bulletins ont été dépouillés sur place, a constaté l’envoyé spécial de l’Agence Savoir News.
Environ 6,9 millions d’électeurs maliens étaient appelés aux urnes pour choisir leur président entre Ibrahim Boubacar Keita et Soumaila Cissé. Le scrutin s’est déroulé dans le calme, pas d’incident enregistré.
A Baroueli, la plupart des bureaux de vote ont fermé à l’heure (18H, heure locale) et le dépouillement a démarré sur place devant le public et sous le regard attentif des observateurs nationaux et internationaux.
Ce scrutin présidentiel est surveillé par des centaines d’observateurs dont ceux de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), conduits par l’ancien président ghanéen John Kufuor.
Ce dernier s’est dit « impressionné » par « l’organisation et l’ordre » dans lequel les maliens se sont rendus aux urnes: « même sous la pluie, il y avait du monde », a-t-il souligné.
« Une particularité: le déplacement des personnes du troisième âge dont certains avaient de la peine à marcher. Les maliens souhaitent que le vainqueur soit le président de tous les maliens et non d’un clan, d’un lobbying », a souligné John Kufuor.
Une forte pluie s’est abattue sur certaines villes du pays dont Bamako tôt ce dimanche. Malgré le climat, les électeurs se sont déplacés. Les enjeux de ces élections sont entre autres de sortir le pays de la crise et de mettre fin à la transition, d’opérer un changement dans la classe politique et une rupture avec « le système ATT », de s’attaquer aux causes du conflit en résolvant la question du Nord et d’amorcer le dialogue et la réconciliation nationale.
Rappelons qu’au premier tour – qui s’est déroulé le 28 juillet dernier – Ibrahim Boubacar Keita (IBK) a obtenu 39, 79% des voix contre 19,70% pour Soumaila Cissé (Soumi). FIN
De Baroueli, notre envoyé spécial Crédo TETTEH
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