Démarrées le 27 juillet dernier en Pays kabyès, les luttes traditionnelles ou « Evala » ont pris fin ce samedi avec des finales dans trois cantons: Tcharè, Soumdina et Lassa.
Ce samedi, les « empoignades » ont été rudes entre les lutteurs notamment à Soumdina où les lutteurs de Soumdina bas ont pris le dessus sur leurs adversaires du Soumdina haut (19 -11) sous le regard du chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé.
Ce dernier a assisté à tous les combats. Vendredi, ce sont les lutteurs des cantons de Kouméa et de Lama qui se sont affrontés.
Rite initiatique en pays Kabyès, les luttes traditionnelles ou « Evala » constituent un passage obligé pour un jeune kabyès d’entrer dans la famille des adultes. Chaque année – entre juillet et août -, des milliers de jeunes s’affrontent sur des places publiques, usant souvent de ruse pour se terrasser.
Evènement à caractère traditionnel, les « Evala » drainent une foule immense dont des touristes, raison pour laquelle les activités sont souvent florissantes pendant la période des luttes: tous les hôtels, auberges etc… sont bondés, les responsables des buvettes et autres restaurants se frottent également les mains.
Les petites activités (vendeurs de tchoukoutou, de la viande de chiens et porc, de baignées, d’arachides etc…) aux abords des terrains de luttes ne sont pas en reste.
Certaines grandes sociétés d’Etat profitent aussi de l’occasion pour faire de bonnes affaires à travers des ventes promotionnelles. Attention…. des Ongs et Associations installent aussi leurs Quartiers généraux aux abords des arènes pour leurs activités: campagnes de dépistages volontaires au VIH/Sida par-ci et consultations et soins gratuits par-là.
Certains touristes ou visiteurs profitent aussi de ces « Evala » pour découvrir certains villages.
Adieu les « Evala/2013 ». A l’année prochaine. FIN
Photo @ Louis Vincent
De Kara, Assinam PITOKO
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