La campagne électorale en vue des élections législatives du 25 juillet, bat son plein. Sur le terrain, chacun va de son « bago » pour récupérer quelques indécis. Le Nouvel Engagement Togolais (NET, opposition), l’un des petits poucets de la scène politique se « retrouve correctement » dans la danse, a affirmé son président Gerry Taama dans une Interview exclusive à l’Agence Savoir News. « Nous rencontrons sur le terrain un réel engouement, mais un engouement pour deux choses : pour d’une part le discours que nous avons vis-à-vis des populations, mais le réel engouement est aussi pour le désir de changement (…) », a-t-il souligné.
Savoir News: Vous êtes campagne depuis quelques jours. Quelle est la situation sur le terrain ? Le NET arrive à se retrouver ?
Gerry Taama:<
/strong> Oui le NET arrive à se retrouver correctement. Nous étions en campagne depuis le 7 juillet, puisque la campagne a été lancée le 6 juillet. Nous rencontrons sur le terrain un réel engouement, mais un engouement pour deux choses : pour d’une part le discours que nous avons vis-à-vis des populations, mais le réel engouement est aussi pour le désir de changement et beaucoup de gens en réalité ne se posent pas la question de savoir quelle est la formation qui se trouvent en face d’eux. Mais, dès qu’on leur dit que c’est une formation de l’opposition, ils sont très intéressés à écouter le discours. Tout ce passe dans un climat bon enfant, sans violence et nous remercions particulièrement les populations qui abordent ce scrutin dans cet esprit làQ: Quel est le thème de campagne du NET ? pourquoi mettez-vous l’accent sur ces éléments
R: Nous avons trois thèmes de campagne du NET. C’est d’abord l’emploi des jeunes, parce qu’aujourd’hui le chômage qui frappe la société togolaise est abyssale et il est difficilement quantifiable. Tellement de gens sont soit au chômage, soit en sous-emploi. Donc c’est un fléau qui concerne plus de la moitié de notre population et il est évident qu’en tant qu’acteur politique, qu’on puisse s’occuper d’abord des questions qui intéressent au premier type le togolais. Le deuxième élément sur lequel nous mettons notre accent, c’est l’Etat de droit parce qu’il est évident que même si on trouve du travail, il faut bien entendu l’exercer dans un climat serein et il n’y a pas de climat serein sans égalité des droits de tous les citoyens devant la loi. Donc cet état de droit là, nous l’avons galvaudé. Le troisième élément sur lequel nous nous appesantissons, c’est la décentralisation parce qu’encore une fois le Togo est le seul pays de la sous-région à ne pas faire de la décentralisation un élément de développement. Il est évident qu’aujourd’hui dans les hameaux, dans les cantons du Togo, il faut que les paysans, nos frères qui sont partout commencent à comprendre que le développement c’est d’abord une question de prise en charge, une question de prise en charge assistée bien entendu par l’Etat
Q: Quelle appréciation faites-vous du dernier dialogue entre le gouvernement, le CST et la coalition ?
R: Le dialogue est toujours une bonne chose quand on est dans un même pays il y a pas trop d’occasion de dialogue. A cause de ce dialogue, nous avons même suspendu le 7 juillet notre campagne pour bien entendu (…) sur les conclusions de ce dialogue. C’est bien, nous avons eu comme impression que la conséquence immédiate de ce dialogue, c’était la prorogation des élections là aussi si ceci peut permettre à tous les citoyens d’une part d’aller librement vis-à-vis devant des populations exprimer leurs programmes de société et solliciter leurs voix , nous sommes satisfait de cette procédure là et nous espérons de toute façon que cette prorogation va permettre qu’on ait des élections sereines dans notre pays. FIN
Propos recueillis par Ambroisine MEMEDE
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