David Agbékoh : « +L’Université du succès+ est un cadre de motivation et d’éclosion des capacités des jeunes entrepreneurs »

Le Togo accueille du 16 au 17 août prochain, la 2è édition de la conférence internationale de motivation et d’éclosion des capacités entrepreneuriales dénommée « Université du succès ». C’est une initiative de l’Organisation non gouvernementale +Solidarité et Développement+, spécialisée dans le domaine du développement. Pour son directeur exécutif, David Agbékoh, il s’agit d’ +une méga conférence de motivation et d’éclosion de capacités entrepreneuriales et managériales+

A en croire M. Agbékoh, le Togo, à travers sa jeunesse, a toutes les chances de se développer, si l’accent est mis sur la motivation, l’excitation et le bouleversement de la mentalité.

Au cours de cette conférence, les +motivateurs+ venus du Togo et d’autres pays du monde, vont à travers leurs exposés, ateliers et témoignages, provoquer le « changer la mentalité des participants sur l’esprit de développement ». Le thème retenu pour cette 2è édition : »OSER POUR REUSSIR, Oser entreprendre, Oser faire la différence ». Plus de 3.000 participants sont attendues à cette « université du succès ».

Q: Vous êtes le directeur exécutif de l’Ong +Solidarité et Développement+, d’abord parlez-nous sommairement de votre ONG et de ses activités ?

David Agbékoh: D’abord, je vous remercie avant toute chose pour ce bon travail que vous faites et qui permet de porter l’information vers la population, merci une fois encore. Et donc, Solidarité et Développement est une organisation à but non lucratif qui œuvre à l’amélioration des conditions de vie des populations à la base à travers un développement intégral, durable et participatif.

Crée depuis 2009, nous sommes dans le développement à travers différents domaines : l’éducation, la formation, l’environnement, le tourisme, la promotion du tourisme et l’humanitaire.

Q : La lutte contre le chômage des jeunes fait-elle partie de votre cheval de bataille ?

R : Effectivement, c’est l’une de nos axes majeurs le renforcement de capacité, l’accompagnement dans le domaine de l’élaboration et la gestion de projets, la création d’entreprise.

Actuellement, nous sommes en train de former 500 jeunes dans différents groupes, sur l’élaboration et la gestion de projets et programmes de développement et qui portent sur plusieurs modules.

Ces modules vont de l’aspect théorique à l’aspect pratique, également l’intervention de certains experts financiers sur la recherche de financement, donc définitivement, c’est pour permettre aux bénéficiaires qui sont principalement des jeunes de se prendre en charge, d’initier des projets, trouver des financements pour leurs projets. Nous travaillons sérieusement dans ce domaine.

Q : Est-ce cela, que vous mettez sur le vocable de l’Université du Succès?

R : L’Université du succès, est un autre projet, c’est l’un de nos projets phares que nous sommes déjà en train d’annoncer de cette manière, un projet qui aura lieu du 16 au 17 d’Août au Palais des congrès de Lomé.

C’est une méga conférence de motivation et d’éclosion de capacités entrepreneuriales parce que nous avons constaté qu’au-delà de la connaissance, de savoir comment créer une entreprise, gérer une entreprise comment initier un projet, gérer un projet, il y a un autre aspect qui fait qu’on puisse continuer, tenir, être persévérant, ça relève de la personnalité, ça relève de la mentalité.

C’est une conférence pour motiver, exciter bouleverser la mentalité, changer la mentalité des participants sur l’esprit de développement,

En un mot, c’est dire aux participants que nous pouvons faire assez de choses. Le thème de cette année est: OSER POUR REUSSIR, Oser entreprendre, Oser faire la différence, etc.

Q : Le thème est si évocateur, mais quels sont les objectifs que vous poursuivez par cette conférence ?

R : Au fait, l’Université du Succès reste un cadre d’échange. Nous nous sommes rendus compte qu’à la base, c’est pour nos pays, encore le Togo n’est pas du reste ce n’est pas les ressources humaines qui manquent, on en a, les ressources financières encore moins, mais c’est plutôt un problème de mentalité pour le développement, c’est-à-dire qu’il faut avoir la passion pour le développement, aimer son pays et travailler dans le sens du développement.

Nous pensons qu’il faut créer un cadre pour bouleverser la mentalité des participants, leur dire que nous ne sommes pas différents des pays qui réussissent, nous ne sommes pas différents de ceux qui réussissent et nous pouvons en nous mettant ensemble surtout dans un esprit de solidarité, qui d’ailleurs est le nom de notre organisation, dans un esprit d’équipe en croyant en osant, nous pouvons faire assez de choses dans différents domaines qui puissent créer du boom dans notre pays.

Q : Avez-vous constaté – à un moment donné – que les togolais n’aiment pas entreprendre ou bien ils ne veulent pas prendre le risque et vous voulez maintenant les pousser à agir et à s’auto-développer?

R : Non, ce serait trop fort de dire que les togolais n’aiment pas entreprendre. Certes, il y a beaucoup d’initiatives qui se font mais nous pensons qu’on peut se remettre en cause, on peut dire que tout ce qui se fait actuellement, nous pouvons faire mieux.

Et ces genres de conférences sont organisées dans des pays développés donc c’est pour permettre aux gens de se remettre en cause de savoir que nous pouvons faire et qu’il ne faut pas aller enrichir les cimetières avec des idées, des projets, nous pensons qu’il faut partir héros, il faut se libérer de toutes idées de tous les projets et c’est maintenant et ici.

Q : Est-ce que cette conférence peut favoriser la transformation de la vie des porteurs de projets ?

R : Effectivement, je voudrais dire au fait que le concept a été lancé l’année passée à l’Hôtel EDA OBA, mais pas de cette manière parce que cette année ce serait un boom et déjà nous avons de bons relais, de bons témoignages.

Il y a un chef d’entreprise actuellement qui travaille quelque part qui a démissionné, qui a monté son entreprise et qui, partant de ce projet s’est dit qu’il ne s’accomplit pas dans ce qu’il est en train de faire.

Q : Oser entreprendre vous l’avez bien dit, mais qui peut prendre part à cette grande rencontre et à quelle condition ?

R:<

/strong> Principalement c’est pour la jeunesse qui est notre cible principale. Mais, toute personne intéressée peut venir également.

La condition, c’est une participation modique de 10 000 FCFA pour ces deux jours de conférence qui inclut le kit, le programme etc.

Ce n’est pas juste une formation, mais c’est un cadre pour nous dire qu’on peut repartir transformer.

Q : Mais entre nous, est ce que 10 000 FCFA n’est pas trop pour la bourse du togolais moyen ?

R :<

/strong> Oui mais en matière de développement, d’engagement, il faut payer un minimum de contribution pour son développement.

On pouvait le faire à zéro franc mais il n’y aura pas d’engagement et 10 000 c’est le maximum. Nous avons eu un expert d’un pays qui a dit que ça ne se fait pas comme ça ailleurs et donc nous pensons que 10 000f une fois par an, on peut participer à cette conférence d’où on partira avec de nouvelles idées avec de nouveaux engagements avec une certaine fierté.

Q : Ca va durer combien de jours l’Université du succès?

R : Deux jours pleins de conférences avec beaucoup de motivateurs qui vont intervenir, beaucoup d’échanges avec les participants.

Q : Rien que des togolais ou bien des étrangers ?

R:<

/strong> La grande majorité sera les togolais. Mais également, il y aura des étrangers qui feront le déplacement de Lomé pour prendre spécialement part à cette université du succès.

Q : A quel moment aura lieu cette conférence?

R : C’est le 16 et le 17 Août prochain au Palais des congrès de Lomé. Les inscriptions ont déjà commencé ça peut se faire jusqu’à fin juillet.

Q : Et où ?

R: A notre bureau qui se trouve ici à Lomé au niveau de la GTA au premier étage de l’immeuble ORABANK. Les tickets d’inscription sont déjà disponibles et les participants peuvent nous appeler sur (+228) 22 42 29 87/ 92 66 85 73/ 99 71 57 76 ou nous écrire sur : asso_solidev@yahoo.fr.

Q : Et votre mot de la fin ?

R : C’est pour vous dire merci d’abord, et dire à tous les Togolais que nous pouvons faire beaucoup de choses au-delà des difficultés que nous avons. Nous pensons que nous sommes un bon pays, un pays riche et qui peut devenir la deuxième Dubaï du monde si nous nous mettons sérieusement et ensemble à travailler. Nous avons trop de richesses humaines pour relever ce challenge. FIN

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