« Tout se passe très bien sur l’ensemble du territoire national » pour épreuves du BAC 1 qui ont démarré ce mardi, malgré la grève de 72 heures déclenchée par la Synergie des travailleurs du Togo (STT), a déclaré Solitoki Magnim Esso, ministre d’Etat en charge des enseignements Primaire et Secondaire et de l’Alphabétisation après avoir fait un tour dans certains centres de la capitale togolaise. Il était accompagné de son collègue de l’enseignement technique et de la formation professionnelle Hamadou Brim Bouraïma-Diabacté.
« Les premières informations qui nous sont parvenues et les constats que nous avons faits ce matin nous indiquent que tout se passe très bien. Tout est normal sur l’ensemble du pays. J’ai pris soins de prendre des contacts partout et nous nous réjouissons du fait que tous les élèves qui composent sont là, les surveillants sont là et tout se passe normalement », a déclaré M.Esso.
« Nous saisissons l’occasion, au nom du gouvernement, pour remercier tous les acteurs de l’éducation et les parents d’élèves, partenaires, les bonnes volontés qui se sont déployés pour pouvoir aider à ce que tout se passe dans la sérénité », a-t-il souligné.
Quelque 49.208 candidats composent dans 106 centres répartis sur l’ensemble du pays. Dans tous les centres visités par des journalistes de l’Agence Savoir News, les épreuves ont effectivement bien démarré et les candidats composaient en milieu de matinée dans la sérénité. Au Lycée technique d’Adidogomé, au Collège Protestant d’Agbalépédogan, au Lycée du 2 février, au Collège Protestant, au Lycée Tokoin etc…, les épreuves se déroulaient normalement. Le même constat est fait par les correspondants de l’Agence Savoir News à l’intérieur du pays notamment à Kpalimé, Atakpamé, Danyi, Sokodé, Kara, Dapaong, etc…. Les candidats ont démarré ces examens par les épreuves de français.
La STT, fortement implantée dans les secteurs de l’éducation et de la santé a déclenché ce mardi 72 heures de grève. Les négociations ont repris lundi après-midi entre des délégations du gouvernement et de la Synergie, mais rien n’a filtré des discussions. Selon Octave Nicoué Broohm de l’enseignement supérieur, tous les points de la plateforme de la STT ont été une fois encore abordés. Ce dernier avait invité lundi soir, les responsables de la STT à « prendre leurs responsabilités », car « il n’y a pas de grève, lorsqu’on est en discussions ».
Les discussions achoppent notamment sur les primes forfaitaires (20 et 30.000 F.CFA). Selon des responsables de la Synergie, ces primes doivent être payées à tous les agents. Non, rétorque le gouvernement qui estime que ces primes ont été accordées exclusivement aux agents qui émargent sur le budget de l’Etat.
Outre ces primes, la STT exige que lumière soit « rapidement » faite sur le dossier des deux élèves qui ont trouvé la mort en avril dernier à Dapaong (environ 650 km au nord de Lomé). FIN
Junior AUREL / Lambert ATISSO / Nicolas KOFFIGAN /Maestro Mensah ASSOGBAGUE/ Prince Laurent KOFFI-KUMA (…)
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