Avant de s’envoler pour Bruxelles (Belgique) où il doit prendre part à une conférence de haut niveau sur le Mali, les hommes de médias se sont intéressés, mardi à Ouagadougou, sur la santé du président Compaoré qui a défrayé la chronique ces derniers temps au Burkina, a rapporté l’agence Xinhua.
Le président burkinabé affirme que sans être son propre médecin, il se porte bien. « Je ne suis pas mon propre médecin malheureusement, mais je pense que je vais bien », a lancé Blaise Compaoré, ajoutant qu’au mois de mars 2013, il avait quitté le pays sans indiquer où il était parti.
Avouant qu’il avait besoin de prendre un peu d’air en montagne, M. Compaoré dit s’être allé se cacher au nord de l’Italie pour se reposer durant cinq jours et c’est ce qui a suscité moults interrogations des citoyens burkinabé sur son état de santé.
Titillant les hommes de médias d’être à la fois de journaliste et médecin, le président Blaise Compaoré pense qu’il se porte bien.
Le président burkinabé Blaise Compaoré a aussi expliqué, aux hommes de médias, l’intérêt de cette conférence de haut niveau sur le Mali.
Selon le président Compaoré, il s’agit d’une réunion de haut niveau pour soutenir le Mali d’abord sur le plan de la paix et ensuite sur le plan de sa stabilité qui doit être avant tout basée sur la reconstruction économique.
C’est pour cela que les amis du Mali se retrouvent sur initiative du président français François Hollande et de l’Union européenne pour faire en sorte que cette rencontre qui pouvait être juste une table ronde des bailleurs de fonds, soit une grande conférence politique pour permettre d’accompagner plus activement le Mali vers le retour à la paix.
« Je pense que pour le Burkina, il s’agira d’aller saluer les efforts qui ont été déployés depuis le début de cette crise par le gouvernement et le peuple malien avec beaucoup de détermination pour refuser le diktat de ceux qui sont venus par les armes pour déstabiliser la république et la vigueur de l’action de la communauté internationale », a dit M. Compaoré.
Soulignant avoir eu des discussions avec les autorités du Mali qui sont pleinement engagées pour le mois de juillet, le président Compaoré dit ne pas savoir si la date du 7 juillet sera respectée pour la tenue de l’élection présidentielle, mais reconnaît qu’il y a un engagement fort des autorités pour qu’il y ait au moins le premier tour de l’élection.
Le Mali, rappelle-t-on, est à la recherche de plus de 2.500 milliards de F CFA pour financer son plan d’action prioritaire d’urgence pour la période 2013-2014.
Un plan qui prévoit la réhabilitation des infrastructures administratives et militaires, le redéploiement des agents de l’Etat, une assistance socioéconomique des populations déplacées et la relance de l’économie malienne, une économie très affectée par les conséquences de la guerre au Nord. FIN
Source: Xinhua
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