L’Alliance Internationale pour les Droits Fondamentaux de l’Homme (AIDFH) a lancé jeudi à Lomé, son projet de projections publiques de films documentaires sur les droits de l’Homme, financé par l’Allemagne à hauteur de 29.000 euros (environ 19, 022 millions de F.CFA), a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.
Ce projet est baptisé: « contribution au processus de réconciliation, de lutte contre l’impunité et la corruption pour un Etat démocratique par le cinéma ».
La cérémonie de lancement a été présidée par Odié Kossi Nkpaku, représentant de la ministre des droits de l’homme, de la consolidation de la démocratie et de la formation civique en présence de Mme Nicole Stechmann, chargée des affaires à l’Ambassade de l’Allemagne au Togo. Des représentants d’organisations de la société civile ont aussi assisté à cette cérémonie au siège d’Amnesty- International section Togo.
Durant six mois, des films documentaires sur les droits de l’Homme feront l’objet de projections publiques et des débats. Ces films sont traduits et synchronisés dans les langues locales: Ewé, Kabyè, Tem, Moba et Bassar).
Outre ces projections, il est également prévu des conférences publiques, des émissions radiophoniques et des ateliers de formation et de renforcement des capacités des réseaux de jeunes œuvrant dans le domaine des droits humains.
Odié Kossi Nkpaku a salué l’initiative de l’AIDFH, réaffirmant la disponibilité du ministère des droits de l’homme à œuvrer de concert avec les organisateurs en vue d’une « meilleure forme de collaboration en faveur de la protection des droits de l’homme et de l’appropriation par les populations du processus de réconciliation engagé au Togo ».
« Le ministère des droits de l’homme ne ménagera aucun effort pour soutenir ce projet », a-t-il souligné. Il a invité les initiateurs du projet à créer un réseau des jeune acteurs de la réconciliation et à mettre en place, un cadre de concertation périodique sur les questions débattues – durant les six mois de projections publiques, de conférences publiques et d’émissions radiophoniques – , afin de rendre pérenne les acquis du projet.
Les films documentaires sur les droits de l’Homme seront projetés dans les grandes villes du pays : Tsévié, Tabligbo, Aného, Kpalimé, Atakpamé, Sokodé, Bassar, Kara, Dapaong et Lomé.
« La cible visée est le grand public et plus particulièrement les jeunes. Nous comptons atteindre au moins 12.000 personnes. Ce projet leur permettra de changer de mentalité et de comportement, a indiqué Régis Aniglo, le président de l’AIDFH.
Rappelons que l’AIDFH est une Association à caractère socio- éducative et humanitaire créée par de jeunes togolais à l’issu de leur formation en droits de l’Homme à l’Université de Nantes en France. Elle a pour objectif d’apporter sa contribution à la société civile togolaise et internationale en pleine déperdition. Elle entend agir en partenariat avec les autres associations et organismes qui s’investissent dans l’éducation et la promotion des droits de l’Homme. FIN
En Photo: Mme Nicole Stechmann (au milieu) lors de la cérémonie le 18 Avril 2013
Ambroisine MEMEDE / Junior AUREL
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