Les discussions ont démarré ce mardi à Lomé entre les responsables de la Synergie des Travailleurs du Togo (STT) et des membres du gouvernement, rencontre qui s’est déroulée dans une « atmosphère de sincérité », a indiqué à la presse Octave Nicoué Broohm, ministre l’enseignement Supérieur, à la sortie des débats.
Ces discussions ont été ouvertes au lendemain d’une série de manifestations de rues d’élèves notamment à Dapaong (environ 650 km au nord de Lomé) où un élève de 12 ans a été tué par balle. Le commissariat et la Marie de ville saccagés. Des élèves de plusieurs villes du pays ont manifesté ces derniers jours pour soutenir leurs enseignants en grève, mouvement déclenché par la STT. Les discussions ouvertes ce mardi visent à plancher sur la plateforme revendicative de la STT.
Au total cinq ministres étaient face aux syndicalistes de la STT: Charles Kondi Agba de la santé, Dammipi Noupokou des transports, Octave Nicoué Broohm de l’enseignement Supérieur, Kokou Sémondji de la planification et Hamadou Brim Bouraïma-Diabacté de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. Les discussions se sont déroulées à huis clos dans l’une des salles de réunion du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche.
« Nos échanges se sont passés dans de très bonnes conditions, atmosphère de sincérité. Tous les points (au total huit) contenus dans la plateforme revendicative de la STT ont été abordés. Nous sommes confiants avec les syndicats que nous arriverons à trouver des solutions qui sont les mieux adaptées pour toute la nation », a déclaré Octave Nicoué Broohm (En Photo).
Pour Mme Oloukounlé Lawson-Nadou, coordonnatrice générale de la STT, cette première journée a été consacrée aux préliminaires. « Les discussions vont se poursuivre demain. Nous sommes confiants. L’atmosphère qui a régné aujourd’hui, prévaut l’accalmie et la sérénité », a-t-elle précisé.
Rappelons que la STT a appelé ce mardi les « travailleurs, élèves et l’ensemble de la population » à une messe mercredi à l’Eglise catholique Saint Antoine de Padoue de Hanoukopé, célébration qui sera suivie d’une « marche silencieuse » pour « honorer la mémoire » de l’élève tué lundi à Dapaong. FIN
Junior AUREL
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