Les travaux de réparation des installations du Gazoduc de l’Afrique de l’ouest, prendront fin le 30 avril prochain, afin de permettre à la société société « West African Gas Pipeline Company » (WAPCo) de reprendre ses activités, a indiqué Mme Harriet Wereko-Brobby, la Directrice générale des affaires d’entreprise de ladite société.
Cette dernière était face aux professionnels des médias mardi à Lomé, lors d’un déjeuner de presse dans un grand hôtel de la capitale. Mme Nuna Senaya, responsable chargée de la communication à la société WAPCo, était également présente.
La société WAPCo est une société à responsabilité limitée qui est à la fois propriétaire et exploitant du Gazoduc de l’Afrique de l’Ouest. La Société a son siège à Accra, au Ghana, avec un bureau à Badagry, au Nigeria, et des bureaux locaux à Cotonou au Benin, Lomé au Togo et Tema et Takoradi au Ghana.
Sa vocation principale est le transport du gaz naturel depuis le Nigéria vers des clients basés au Bénin, au Togo et au Ghana, d’une manière sûre, responsable et fiable, et à des prix compétitifs par rapport aux autres combustibles.
Depuis août 2012, la société WAPCo a fermé son gazoduc après une chute de pression subie mardi matin au niveau du tronçon de Lomé. Le dommage avait été créé en haute mer, et plus précisément sur les côtes togolaises, par un navire lors d’une opération visant à mettre la main sur des pirates.
« Les travaux de réparation des installations ont démarré depuis plusieurs mois et prendront fin le 30 avril. Vous savez tous que le gaz transporté est destiné à la production de l’électricité, utilisée aussi bien par les industries que par les ménages. Donc ce gaz revêt une importance très capitale pour les populations », a indiqué Mme Harriet Wereko-Brobby.
Elle a surtout mis l’accent sur les stratégies élaborées en vue de sécuriser les installations du gaz. Mme Harriet Wereko-Brobby a énuméré pêle-mêle plusieurs actions entreprises notamment des contrats signés avec les autorités des forces navales des différents pays, des échanges directs avec des pêcheurs, afin de les sensibiliser. « Par ailleurs, toutes les cartes maritimes comportent aujourd’hui le tracé du gazoduc », a-t-elle précisé.
Des propositions ont été également faites par des journalistes, en vue d’un partenariat gagnant/gagnant entre la société WAPCo et des médias togolais. Les idées avancées ont été bien accueillies par Mme Harriet Wereko-Brobby qui a promis les soumettre à ses supérieurs hiérarchiques.
La société WAPCo a décidé depuis quelques mois, d’impliquer les journalistes, afin qu’ils puissent bien cerner tous les contours du projet gazoduc, ce qui leur permettra de servir la bonne information aux populations. Déjà en septembre dernier, une quarantaine de journalistes du secteur privé – membres de l’Union des Journalistes Indépendant du Togo (UJIT) – ont participé à Lomé à une formation sur ladite société sous le thème : »L’industrie de gaz en Afrique de l’Ouest ».
Rappelons que la société WAPCo est un consortium regroupant des entreprises des secteurs publics et privés du Nigéria, du Bénin, du Togo et du Ghana.
Le réseau du Gazoduc de l’Afrique de l’Ouest est capable de transporter 474 millions de pieds cube standards de gaz par jour, avec une capacité contractuelle initiale de 132 millions de pieds cube standards par jour. FIN
En Photo: Vue partielle des journalistes lors du déjeuner (debout au milieu, Mme Harriet Wereko-Brobby)
Junior AUREL
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