Des membres de l’Union Mutualiste des Caisses Ouvrières du Togo (UMCOT) sont en conclave à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), rencontre visant à trouver des voies et moyens pour le rapprochement des institutions de micro-finances, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Organisé par l’association professionnelle des institutions de micro-finances du Togo (APIM), cet atelier qui regroupe des participants venus de toutes les régions, se situe dans le cadre du Projet Secteur et Financier et de la Gouvernance(PSFG). Il est financé par la Banque Mondiale.
La rencontre a été ouverte par Essodong Kpizing représentant le ministre de l’économie et des finances. Ange Kétor, le directeur de l’APIM, Koffi Mally, le coordonnateur du Programme d’Appui à la Stratégie Nationale de Micro-finance (PASNAM/PNUD) et Mensah Anoumou, chef du PSFG étaient présents à cette cérémonie.
Le constat fait ces dernières années révèle que beaucoup d’institutions de micro-finances évoluent seules. Cette rencontre vise à rapprocher ces institutions de micro-finances pour voir dans quelle mesure, les plus importantes peuvent absorber les plus petites ou dans quelle mesure les plus petites peuvent solliciter leur adhésion aux réseaux existants.
Ce conclave permettra également d’éveiller les consciences et de sensibiliser les institutions de micro-finances sur ces approches de façon à avoir des réseaux solides dans le pays.
Selon Essodong Kpizing, le secteur de la micro-finance au Togo est réglementé à partir de 2008 et avait connu un essor considérable. Malheureusement le gouvernement togolais a constaté quelques dysfonctionnements ces dernières années. Les autorités ont à cet effet pris de nouvelles réglementations pour contenir ces dysfonctionnements.
Il a invité les participants à faire preuve de professionnalisme et à prêter une oreille attentive aux enseignements qui leur seront donnés au cours de cette rencontre.
Pour le directeur de l’APIM, il ne sert à rien d’avoir mille institutions de micro-finances sur le territoire qui n’arrivent pas desservir la population et qui n’arrivent pas elles-mêmes à couvrir les frais de leurs fonctionnements.
« C’est bon que ces institutions de micro-finances soient ensemble et qu’elles aient des ressources confortables de façon à desservir plus de populations », a souligné Ange Kétor.
« Nous pensons qu’avec les communications qui seront faites, les participants comprendront que l’exercice auquel ils sont soumis permettra d’assainir, de crédibiliser et de corriger l’image du secteur de la micro-finance au Togo », a-t-il précisé.
Durant deux jours de travaux, les participants plancheront sur la réglementation, les enjeux juridiques et institutionnels des regroupements des institutions de micro-finances. Ils parleront également des stratégies de regroupement, les coûts éventuels, ainsi que les ressources humaines pour mieux réussir ce projet. FIN
De Kpalimé, Maestro Mensah ASSOGBAGUE
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