Le Conseil National des Patrons de Presse (CONAPP) et l’Union des Journalistes Indépendants du Togo (UJIT) ont condamné avec « véhémence », les violences exercées par des forces de l’ordre sur des journalistes.
Un sit-in des journalistes du secteur privé pour protester contre les nouvelles dispositions de la loi organique de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) a été dispersé aux gaz lacrymogènes jeudi dernier, à la plage en face de la Présidence de la république par des forces de sécurité. Trois journalistes ont été blessés dont un cas grave, celui de Younglove Egbévor Amavi. Cette manifestation a été organisée par huit Organisations de journalistes.
Dans un communiqué transmis à l’Agence Savoir News, le CONAPP et l’UJIT « condamnent avec véhémence les violences exercées sur les journalistes » et demandent « instamment aux responsables des forces de sécurité de rechercher et de rendre des mesures disciplinaires à l’endroit de leurs agents auteurs des violences ».
« L’UJIT et le CONAPP sont solidaires avec les confrères et consœurs blessés et particulièrement avec le confrère Younglove Egbéboua Amavi atteint à la mâchoire et admis d’urgence au Centre hospitalier Universitaire (CHU) », souligne le communiqué.
Le ministre de la sécurité, le Colonel Yark Damehane a annoncé vendredi, l’ouverture d’une « enquête interne » pour situer les « éventuels dysfonctionnements » ayant entraîné la blessure du journaliste Younglove Egbévor Amavi.
Des médias privés ont également observé mardi dernier, une journée de grève pour protester contre ces nouvelles dispositions de la loi organique, votées par l’Assemblée Nationale.
Rappelons que le CONAPP et l’UJIT ne se sont pas associés aux actions menées par les huit organisations de la presse. FIN
En Photo: Jacques Djakouti, président du CONAPP
Junior AUREL
Savoir News, La Maison de L’INFO
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