Une « enquête interne » a été ouverte pour situer les « éventuels dysfonctionnements » ayant entraîné la blessure du journaliste Younglove Egbévor Amavi, le président du Syndicat des agents de l’information, techniciens et journalistes des organes publics (SAINTJOP) lors du sit-in des journalistes du secteur privé, selon un communiqué du ministre de la sécurité, le Colonel Yark Damehane.
Un sit-in des journalistes privés pour protester contre les nouvelles dispositions de la loi organique de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), a été dispersé aux gaz lacrymogènes jeudi à la plage en face de la Présidence de la république par des forces de sécurité. Trois journalistes ont été blessés dont un cas grave, celui de Younglove Egbévor Amavi.
Selon le ministre dans son communiqué, le commandant de la troupe a décidé de faire usage de la force pour évacuer les lieux, après des « injonctions régulièrement faites par des forces de l’ordre » et qui « sont restées vaines ».
« Une grenade lacrymogène a malheureusement atteint au visage, Monsieur Younglove Egbévor Amavi, qui a été aussitôt évacué au Pavillon militaire du CHU Sylvanus Olympio. Ces jours ne sont toutefois pas en danger. On déplore de part et d’autre des blessés au moment de la dispersion des manifestants par les forces de sécurité », a souligné le Colonel Yark.
Ce dernier présente sa « profonde compassion » aux différents blessés et leur souhaite « prompt rétablissement ».
Rappelons que des médias privés ont également observé mardi dernier, une journée de grève pour protester contre ces nouvelles dispositions de la loi organique, votées par l’Assemblée nationale. FIN
Junior AUREL
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