Dans le cadre de la relance de la coopération entre le fonds international de développement agricole (FIDA) et le gouvernement du Togo, le Document complet de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP-C) et le programme national d’investissement agricole et de sécurité alimentaire (PNIASA) ont été élaborés. Ils ont été soutenus par trois projets majeurs que sont: le projet d’Appui au secteur Agricole (PASA), le Projet d’appui au Développement Agricole au Togo (PADAT) et le Projet de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO).
Après le lancement officiel le 09 février 2012 à Notsè suivi du lancement régional à Kara le 14 mai 2012, l’organisation d’un atelier bilan régional s’avère donc nécessaire pour une meilleure information de l’état d’avancement des activités réalisées dans le cadre du PADAT par les prestataires de service que sont les ONG, l’IFDC, l’ICAT, CTOP/CPC, CNRA et autre.
C’est ce qui explique l’atelier tenu mardi dernier à l’Evêché d’Atakpamé (environ 175 km au nord de Lomé). Le préfet de l’Ogou M. ALLAGBE Kokou Bayédjè qui avait ouvert les travaux s’est réjoui de la tenue de cet Atelier dans la ville aux sept collines. Il a ensuite exhorté les participants à accorder beaucoup d’intérêt à cet atelier lors des débats.
LAWANI Alabi, le Directeur Régional de la DRAEP/plateaux a pour sa part, retracé les différentes phases qu’a connues le projet puis les difficultés rencontrées.
« Nous avons accompagné les producteurs qui ont été identifiés au niveau de la base où sont intervenues un certains nombre d’Ongs, chargées d’appuyer le gouvernement dans la mise en œuvre du projet et de faire des interventions direct sur le terrain.
Ceci a conduit à identifier les producteurs qui sont dans un état de vulnérabilité et qui ont la volonté de réussir et de sortir de cet état de vulnérabilité. Ces derniers ont obtenu des kits composés de semence améliorées, d’engrais, de fertilisant. Ils ont été accompagnés sur le plan technique par non seulement les Ongs, mais aussi par L’ICAT et autres acteurs.
Pour Komi ABOTOR, le chef d’équipe des Ongs, un contrat a été signé par les différentes Ongs pour la mise en œuvre de toutes les actions sur le terrain.
« Pour mettre en œuvre le PADAT, l’Etat a opté pour l’implication des Ongs en tant qu’opérateurs chargés de l’exécution du projet. A cet effet, nous avons signé un contrat avec le ministère de l’agriculture en 2011 pour opérationnaliser les différentes composante de PADAT. Notre rôle est d’identifier les producteurs, valider les listes, distribuer les intrants tels que les kits de riz, mais a ceux qui sont vraiment les bénéficiaire », a-t-il souligné.
Cet Atelier permettra de voir par composante, le niveau d’exécution ou de réalisation de chaque activité prévue pour cette année au plan annuel du PADAT. Un grand débat a permis à tous les participants de bien comprendre le mécanisme après différents exposés. FIN
D’Atakpamé, Yacoubou Taïrou Le Roi
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