L’Organisation pour Bâtir dans l’Union un Togolais Solidaire (OBUTS, opposition) d’Agbéyomé Kodjo a invité les populations à participer « massivement » au recensement électoral en vue des prochaines élections législatives et locales. Le recensement doit démarrer le 15 mars prochain dans une première zone pour prendre fin le 25 mars.
« La formation politique OBUTS rappelle à tout le peuple togolais que le vote est un acte citoyen par lequel toute personne non déchue de ses droits civiques, participe à la vie de la Nation, en se prononçant librement sur le choix de ses représentants. Aucun citoyen jouissant de ses droits civiques et politiques, ne doit se soustraire à cette conscience civique, gage d’une l’alternance politique, largement souhaitée par l’immense majorité des togolaises et togolais. C’est pourquoi, en dépit de la conduite solitaire du processus électoral par le pouvoir en place, la formation politique OBUTS estime qu’il est impérieux que tous les togolais et toutes les togolaises en âge de voter s’inscrivent massivement sur les listes électorales », indique OBUTS dans une note intitulée « appel au peuple togolais pour une participation massive au recensement électoral ».
« En l’état de la crispation politique qui nous est opposée, la formation politique OBUTS n’entend pas participer pas aux élections sans l’ouverture préalable d’un dialogue franc et sincère qui balisera la voie à la vérité des urnes, et qui contribuera à la mise en place des réformes essentielles tendant à mettre un terme à l’impunité, à la violation des droits humains, et à la prédation des ressources publiques », souligne le texte signé d’Agbéyomé Kodjo.
L’OBUTS « requiert fortement qu’au terme du processus de recensement électoral, un audit du fichier électoral soit effectué par des experts indépendants afin que la classe politique soit incontestablement édifiée sur sa fiabilité et sa sincérité ».
Le parti de M.Kodjo invite les populations à « une vigilance accrue, afin de démasquer toutes manœuvres irrégulières destinées à porter atteinte à la transparence électorale, notamment les instruisions des électeurs fictifs ou migrants, l’enregistrement de mineurs, etc. ».
Rappelons que les togolais se préparent à aller aux urnes pour les élections législatives et locales, mats aucune date n’a encore été annoncée pour la tenue de ces scrutins. Le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé avait annoncé le 31 décembre dernier, ces élections pour la fin du premier trimestre. Mais elles ne pourront plus se tenir dans cette période, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) ayant accusé de retard. Selon certaines indiscrétions, ces scrutins pourraient se tenir courant mai ou début juin. FIN
Junior AUREL
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