De nouvelles modifications ont été apportées ce vendredi au code électoral par l’Assemblée nationale en présence du ministre de l’administration territoriale Gilbert Bawara, a constaté l’Agence Savoir News.
La modification majeure est relative à la question de la parité et la réduction de moitié, du montant cautionnement pour les candidats de sexe féminin.
Ont assisté au voté de ces modifications, 48 députés: 40 du groupe majorité parlementaire (GMP) et 8 députés de l’Union des forces de changement (UFC).
Deux députés du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR, opposition) et un autre proche de l’Alliance Nationale pour le Changement (ACN, opposition) ont quitté la salle peu avant le début des travaux.
Les dispositions relatives à la parité ne s’imposent pas aux partis politiques pour les prochaines élections. Il revient à chaque parti politique de s’organiser.
Autres modifications apportées au code électoral: les candidats ayant réalisé au moins 2% à une élection nationale bénéficieront d’une prise en charge financière de l’Etat consistant au remboursement d’une partie des frais de campagne électorale. Les délégués des partis politiques ou des candidats dans les bureaux de vote, seront également pris en charge par le gouvernement. Par ailleurs, le découpage administratif est désormais dissocié du découpage électoral.
Selon le ministre de l’administration territoriale, les modifications apportées au code électoral, notamment sur le principe de la parité vise à renforcer le rôle et la participation des femmes à la vie publique et politique.
« Le souci qui nous anime tous, c’est d’assurer des scrutins électoraux de plus en plus crédibles et de plus en plus transparents. Et c’est dans cette optique que le gouvernement a proposé ses modifications », a souligne Gilbert Bawara.
Pour le président de l’Assemblée nationale, les modifications adoptés, « s’inscrivent dans une volonté de renforcer les processus électoraux dans notre pays, de les améliorer dans un esprit républicain à travers une approche inclusive de tous les acteurs impliqués. Il s’agit de prendre des mesures qui permettent d’avoir des élections dans de meilleures conditions pour des résultats acceptables et approuvés de tous ».
Abass Bonfoh a « félicité » le gouvernement pour avoir pris « ses responsabilités, afin de faire avancer le processus électoral, en vue du renouvellement de l’Assemblée nationale ».
Rappelons que les élections législatives et locales avaient été annoncées pour la fin du premier trimestre. Mais, selon certaines indiscrétions, ces scrutins seront repoussés en raison du retard enregistré par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Ils se tiendront probablement à la mi-mai, selon les mêmes sources.
Les dernières législatives remontent à octobre 2007. Les députés sont élus pour un mandat de 5 ans. C’est la première fois que le Togo organisera des élections locales. FIN
Nicolas KOFFIGAN / Junior AUREL
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