La cinquième université de la Chambre Nationale des notaires du Togo (CNT), s’est ouverte lundi après-midi dans les locaux de la SAZOF, a constaté l’Agence Savoir News.
Axée sur trois thèmes principaux, cette université a mobilisé les notaires membres de la CNT. Me Monnier venu de l’Orne en France, assiste également aux assises.
La 5e édition des universités notariales s’inscrit dans la droite ligne de la session de formation continue des notaires visant à les aider à remplir leur fonction avec plus d’efficacité.
Les innovations du Code des Personnes, les Pactes d’associés en Droit Ohada et la Déontologie sont les trois points inscrits à l’ordre du jour de cette université.
Selon la présidente des universités notariales, Me Sylvia Aquéréburu, la formation continue des notaires est presque une nécessité, car le notaire doit continuellement se former pour être apte à régler les problèmes que lui pose la société.
« Nous sommes remis à l’école pour des thèmes qui sont importants pour les notaires », a déclaré Me Sylvia Aquéréburu.
Pour le représentant du ministre de la Justice, les trois thèmes de cette université témoignent de la volonté du corps des notaires de s’inscrire dans le contexte nouveau de plus en plus complexe du droit des affaires et les relations sociales et contractuelles.
« Les réflexions auxquelles les participants sont conviés, s’inscrivent dans la droite ligne des objectifs du plan de réforme des professions juridiques et judiciaires et de l’impérieux besoin de nos Etats à renforcer la sécurité des échanges et des transactions », a souligné Missité, représentant le ministre de la justice.
Selon Me Molgah Kadjaka Abougnima, président de la CNT, le notaire ne peut accomplir ses devoirs sans un minimum d’éthique. FIN
Lambert ATISSO
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