L’Union pour la République (UNIR) a « pris acte » des mesures prises par le gouvernement « en vue de faire la lumière sur les incendies qui ont ravagé ces derniers jours, le marché de Kara et le principal bâtiment du grand marché de Lomé et « d’en situer les responsabilités ».
« Devant ces deux événements tragiques intervenus en l’espace de 3 jours, et qui ont causé des dommages incommensurables à beaucoup de citoyennes et de citoyens, le Parti UNIR tient à exprimer, en même temps que sa vive émotion, sa profonde compassion à toutes les victimes de ce drame », souligne UNIR dans un communiqué transmis à l’Agence Savoir News.
Le parti présidé par le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé « encourage le gouvernement dans ses efforts pour maîtriser la situation et l’exhorte à initier des actions visant à soulager les victimes ».
UNIR tient à rappeler que « les marchés sont des poumons économiques du pays tout entier et constituent les principales sources de revenus de milliers de togolaises et de togolais.
A cet effet, avec la destruction des deux marchés de Lomé et de Kara, l’on mesure le préjudice causé à l’économie nationale ».
« En ces temps de crise généralisée où l’on assiste à la relance et à la consolidation de notre économie, cet acte ne peut donc être assimilé qu’à un crime économique de premier plan », précise le communiqué.
Le parti politique du chef de l’Etat « considère qu’aucune raison, qu’aucun objectif ne saurait justifier des actes aussi ignobles que la destruction des moyens de subsistance de nos vaillantes populations, notamment nos braves femmes » et demande au gouvernement de « prendre et de renforcer toutes les dispositions de sécurité nécessaires afin d’épargner au peuple d’autres épreuves de nature à créer la désolation et la psychose dans le pays ».
« UNIR, reste convaincu que ces évènements malheureux ne sauraient désunir les togolais pour compromettre la réalisation de ses objectifs de réconciliation, de cohésion et de développement de notre pays », ajoute le texte du communiqué.
Rappelons que le gouvernement a qualifié « d’actes criminels », ces incendies survenus dans les deux marchés et a mis en place une commission composée d’officiers de police et de gendarmerie, placée sous l’autorité du Procureur. FIN
En photo: Georges Aïdam, le vice-président de l’UNIR
Junior AUREL
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