Toujours pas de marche du Collectif « Sauvons le Togo » ce vendredi à Lomé. Le lieu de rassemblement (carrefour de Bè) était encore bien « gardé » par des forces de l’ordre, a constaté une équipe de reportage de l’Agence Savoir News.
La circulation était normale dans la zone du marché de Bè toute la matinée. Des forces de l’ordre ont lancé quelques gaz lacrymogènes en fin de matinée et en début d’après-midi pour disperser des jeunes qui ont brûlé de pneus sur les pavés.
Une vingtaine de personnes ont été blessées jeudi et 18 autres interpellées dont un responsables de l’ADDI, selon le CST.
Le Collectif a prévu trois jours de marches, suivies de sit-in au carrefour de Déckon jeudi, vendredi et samedi pour exiger l’arrêt du processus électoral en cours. Les élections législatives et locales sont prévues pour la fin du premier trimestre, avait annoncé le 31 décembre dernier le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé.
Les manifestations du CST s’inscrivent dans le cadre d’une opération baptisée « Les derniers Tours de Jéricho » déclenchée depuis début décembre.
Gilbert Bawara le ministre de l’administration territoriale avait affirmé mercredi soir sur le plateau de la Télévision nationale (TVT) que « l’Etat prendra toutes les dispositions pour qu’aucune manifestation n’ait lieu à Déckon ».
« Dès lors que le point de chute de la manifestation n’est pas possible, le gouvernement considère que la marche ne peut même pas avoir lieu. Aucun attroupement ne peut avoir lieu demain en vue d’une marche quelconque. Et je voudrais rassurer les togolais, les étrangers qui sont dans notre pays que toutes les dispositions sont prises, afin que les activités se déroulent convenablement », avait-il souligné, ajoutant que toutes les personnes qui seront interpellées dans le cadre de ces manifestations subiront « toute la rigueur de la loi », avait-il souligné. FIN
Junior AUREL / Lambert ATISSO
Savoir News, Le Journalisme est notre métier
www.savoirnews.net, l’info en continu 24/24H