Trois Ongs pour les questions environnementales ont appelé ce mercredi, le gouvernement à mettre en application le décret pris le 5 janvier 2011, portant interdiction de la production, la distribution et la commercialisation des sachets plastiques et autres non biodégradables.
Des responsables de l’observatoire Ouest Africain de l’Environnement (OOAE), de Jeunes Volontaires pour l’Environnement (JVE) et de l’Association de Secours et d’Orientation Lissungi du Togo (ASOL-TOGO) étaient face aux professionnels des médias, rencontre au cours de laquelle ils ont dénoncé la « volonté manifeste » de mettre ce décret dans les tiroirs.
Ce décret avait même fixé un moratoire aux importateurs et aux producteurs de sachets et emballages plastiques.
Selon les responsables de ces Ongs, les populations ont pris conscience depuis l’entrée en vigueur de ce décret, contrairement aux industriels et importateurs qui continuent allègrement de produire et d’importer les emballages incriminés.
« Depuis que le décret a été pris, nous avons constaté qu’il y a une volonté manifeste du côté des tenants et des acteurs concernés de ne pas faire appliquer le texte. Alors, nous attirons l’attention du gouvernement, afin que ce décret soit respecté », a souligné Ambroise Kpondzo (En Photo), le directeur exécutif de l’OOAE.
Ce n’est pas la première sortie de ces Ongs, car en septembre 2011, elles étaient déjà montées au créneau pour encourager le gouvernement à mettre en application ce décret.
Selon des spécialistes en environnement, il faut entre 150 et 400 ans pour que ces sachets plastiques que nous utilisons se dégradent.
L’utilisation de ces sachets est devenu un sport national pour les togolais. Ces sachets servent aujourd’hui à tout faire, même à la conservation de la nourriture.
Au moins 3 milliards de sachets plastiques sont utilisés chaque année à Lomé, selon les statistiques de l’Association « Pour un Avenir Ensoleillé (PAE) », œuvrant dans le domaine de la protection de l’environnement. FIN
Lambert ATISSO
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