Une soixantaine d’acteurs impliqués dans le Projet d’Urgence de Réhabilitation des Infrastructures et des Services Electriques (PURISE), sont formés ce mercredi à Lomé sur la notion du « développement social » appliqué audit Projet, pour sa mise en œuvre efficiente, a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.
Le PURISE vise à augmenter notamment l’accès aux services d’infrastructures urbains dans la ville de Lomé. Ce projet comporte deux principales composantes: la réhabilitation des infrastructures et le renforcement Institutionnel. Ce Projet est financé par la Banque mondiale et le Fonds Mondial pour l’Environnement.
Initiée par le ministère de l’urbanisme et de l’habitat, la formation qui a démarré ce mercredi vise à outiller les principaux acteurs des différents secteurs de l’urbanisme et de l’environnement sur le volet socio-environnemental du PURISE.
« Ce qui nous réunit, c’est le volet socio-environnemental du Projet. Nous allons nous appesantir sur le développement social, celui-ci appliqué au PURISE. Il est important que toutes les structures impliquées dans la mise en œuvre de ce Projet soient outillées », a indiqué Mme Koko Ayéva, coordonnatrice du PURISE.
« Le présent atelier de formation revêt d’une importance particulière, car la prise en compte du volet socio-environnemental est non seulement un critère majeur d’évaluation de notre projet, mais aussi un gage d’appropriation de durabilité des ouvrages réalisés », a-t-elle souligné.
Komlan Nunyabu, le ministre de l’urbanisme et de l’habitat a de son côté, énuméré les réalisations dans le cadre de ce Projet financé à hauteur de 41,82 millions de dollars US, soit près de 20 milliards de F.CFA.
Les activités prévues au PURISE par composante et sous-composantes sont:
– la réhabilitation du réseau de drainage: la réhabilitation de 5 bassins de rétention d’eau pluviale, la réhabilitation et construction de 17 km de réseau de drainage et le curage de 92 km de caniveaux,
la réhabilitation de voiries urbaines: réhabilitation de 7,5 km de voiries primaires et secondaires,
l’approvisionnement en eau potable: réalisation de 15 mini-systèmes d’approvisionnement en eau potable,
la réhabilitation du réseau électrique: réhabilitation de 20 postes transformateurs, la construction de 30 km de réseau basse tension afin de corriger les chutes de tension autour de 75 postes transformateurs, l’installation de 200 détecteurs de défaut sur le réseau souterrain, la distribution 400 000 lampes fluocompactes et la sensibilisation sur l’efficacité énergétique,
et l’appui institutionnel: la construction d’un centre pour sinistrés à Agoè-Logopé et l’assistance technique du projet et renforcer les capacités des structures impliquées. FIN
Johana CARUSO (stagiaire)
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