Des responsables de la Compagnie aérienne ASKY étaient ce vendredi face au grand public dans la salle de conférence de la Foire internationale de Lomé où ils ont présenté les différents produits de ladite compagnie, a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.
C’est Martial Tevi-Benissan responsable du programme marketing et développement représentant la compagnie aérienne Asky qui a énuméré tous les produits offerts par la compagnie panafricaine, les perspectives ainsi que sa situation actuelle. Les différents problèmes et défauts empêchant la compagnie ont été aussi mis sur table. Mais Martial Tevi-Benissan insiste sur les efforts constants de la compagnie pour assurer une amélioration croissante de leurs services
La compagnie aérienne Asky est née il y a seulement 3 ans, le 15 janvier 2010 à Lomé. Sa flotte se compose de trois Boeing 737 et de trois DHC-8, des avions tous neufs sortis d’usine.
Depuis ses 35 mois d’activités, elle a transporté 900 000 passagers à son bord dans près de 206 vols. Un score encore trop maigre qui est en cause d’un tarif de billet excessif pour le Togolais moyen.
Martial Tevi-Benissan a tenu à expliquer clairement à l’assistance pourquoi un tel coût. Ce sont surtout les taxes qui alourdissent le prix, presque 40% de celui-ci. La compagnie n’est en rien responsable des taxes qui s’ajoutent au prix du billet et sont surtout incontournables pour la bonne marche à suivre d’un vol. On compte les frais d’assistance, les frais de survol (pour l’accord du survol du pays étranger), le carburant, le catering (le service à bord), etc. Des dépenses qui pèsent dans la balance.
Autre point noir: le retard. M. Martial Tevi-Benissan l’avoue et s’en excuse. Les vols Asky ont accusé de forts retards surtout courant octobre.
« Ce sont des choses qui arrivent et nous ne souhaitons pas qu’elles se reproduisent. Asky a tout fait pour transporter à destination finale tous ces passagers, jusqu’à les héberger », a-t-il souligné.
Des retards dus à des causes multiples souvent liées à la météo, aux problèmes techniques ou aux aéroports en grève.
Pourtant la compagnie panafricaine Asky fait tout son possible pour réellement prendre son envol:
» A mesure que les années passent, il y a plus de gens qui nous font confiance. En 2010, on a eu 50% de remplissage, en 2011, 65%. Mais ce n’est pas encore profitable à l’heure qu’il est. Il faut attendre 5 ans avant d’être rentable », a indiqué Martial Tevi-Benissan.
Idéalement située à Lomé, la compagnie Asky a toutes les chances de réussir. Elle espère étendre ses vols et desservir toutes les capitales des pays africains pour s’étendre ensuite aux autres pays situés hors des frontières africaines. Ses perspectives sont aussi d’atteindre une ponctualité de 95%, d’assurer des vols plus réguliers et moderniser sa flotte.
Malgré les difficultés auxquelles fait face la compagnie panafricaine, elle ne compte pas baisser les bras. « Nous avons décidé de nous battre, car Asky appartient à l’Afrique », a précisé Martial Tevi-Benissan. FIN
Johana Caruso (stagiaire)
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