La « Convention des Femmes pour UNIR » (CUF) veut se battre pour mettre en œuvre la politique sociale du chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé, ont affirmé ce lundi lors d’une conférence de presse des membres de ladite Convention.
Au total cinq membres de la CFU dont sa présidente Mme Kayi Raymonde Lawson-de Souza et l’ancienne ministre de la promotion de la femme Olivia Amédjogbé-Kouévi étaient face aux professionnels des médias dans un grand hôtel de la capitale togolaise.
La CFU a été lancée le 17 novembre dernier à Lomé, lors d’un grand dîner de gala en présence du chef de l’Etat. Environ 800 femmes avaient pris part à cette soirée au cours de laquelle plus de 200 millions de F.CFA ont été encaissés à travers des ventes de tickets et des dons des sponsors.
Selon Mme Kayi Raymonde Lawson-de Souza, la CFU est un concept élaboré par des femmes qui ont décidé de se mettre ensemble pour mener des actions à travers des levées de fonds, afin d’appuyer le chef de l’Etat dans la réalisation de ses œuvres sociales en direction de la femme et de la jeune fille dans toutes les régions et les préfectures du Togo.
« L’avenir appartient aux femmes. Sans l’action des femmes, nos sociétés courent à leurs pertes. La femme est un élément catalyseur capable d’accomplir des prouesses au nom de son amour, de sa foi, au nom de ses enfants », a-t-il souligné.
Pour Mme Lawson-de Souza, la CFU « va agir sur tous les fronts, mais au regard de l’orientation des actions en matière du genre. La condition féminine demeure notre cheval de bataille. Notre regard sera centré sur l’éducation, la santé, l’économie rurale, urbaine comme semi-urbaine ».
« Dans ce sens, la CFU se propose d’intervenir beaucoup plus dans l’insertion socio-économique de la jeunesse féminine. C’est pourquoi nous invitons nos mamans, nos sœurs et nos filles à adhérer massivement à cette Convention. Chaque adhérent sera la bienvenue, car la tâche est ardue et nous avons besoin de toutes les compétences », a-t-elle souligné.
« La femme est capable de tout donner et se donner pour les siens. Une femme préfère se priver, mourir de faim pour le bonheur des siens, raison pour laquelle nous voulons nous baser sur les femmes, mais en collaboration avec les hommes », a poursuivi Mme Lawson-de Souza.
« Des hommes sont toujours récalcitrants à la progression sociale des femmes. Pour eux, la femme n’a droit à rien, elle n’est là que pour faire la cuisine et des enfants. Il y a lieu de changer cette mentalité », a-t-elle ajouté, affirmant que la CFU n’a pas de vision politique.
La « Convention des Femmes pour UNIR » entend mener les mois à venir, plusieurs actions notamment la création d’un centre d’apprentissage et d’alphabétisation dans la région des Savanes, la réhabilitation de la savonnerie de Landa dans la région de la Kozah et la construction des salles de sortie de couche dans la région centrale.
La CFU va également développer le maraîchage des femmes de la région des Plateaux et construire un « Centre Mère Enfant » dans la région maritime. FIN
Junior AUREL
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