Les états généraux sur la santé mentale au Togo ont démarré ce jeudi à Lomé, rencontre regroupant des professionnels des structures en charge de la santé mentale au Togo (tous les secteurs) et représentants de la société civile, a constaté un journaliste de l’Agence Savoir News.
Une maladie mentale est un trouble psychologique ou comportemental, généralement associé à une détresse subjective ou un handicap, mais qui peut dans certains cas (sociopathie, déni psychotique, etc) n’entraîner de détresse que dans l’entourage de l’individu atteint d’un trouble mental spécifique.
Les états généraux sur la santé mentale au Togo répondent aux préoccupations contenues dans le « projet d’appui à la gestion des ressources humaines en santé et du médicament » (PAGRHSM). Ce projet a été financé par l’Agence Française de Développement (AFD) et s’étale sur cinq années.
Il ressort à travers ce projet qu’au Togo, trois psychiatres dont un des services de santé de l’armée togolaise travaillent sur la santé mentale au Togo. C’est ce qui ressort d’une visite effectuée auprès des professionnels en charge plus particulièrement de la santé mentale au Togo (CH Psychiatrique de Zébé, CHU Campus, Centre Médico-Psychologique Bon Secours de Lomé, Centre de santé mentale d’Agoé-Nyivé de St Jean de Dieu).
Au Togo, les malades mentaux sont considérés comme des personnes atteintes de maladie d’origine traditionnelle. Pour d’autres; la maladie mentale est incurable ou ne répondent pas aux pratiques médicales classiques.
L’atelier sur les états généraux de la santé au Togo vise en premier lieu à sensibiliser et à informer le corps médical, en vue de modifier la perception négative qu’a le public des troubles mentaux. Les participants à ce conclave de deux jours, recevront notamment des notions sur l’aperçu de la santé mentale dans le monde et en Afrique.
Selon le Professeur Djassoa Gnansa (En Photo), psychologue au Centre Hospitalier et Universitaire (CHU), ces états généraux visent à élaborer de nouvelles stratégies pour mieux prendre en charge les patients.
« Après un états des lieux, nous avons fait un constat amer. On souhaiterait que la psychiatrie couvre tout le territoire national. Notre stratégie ne réside pas dans la construction des hôpitaux psychiatriques, mais d’intégrer la psychiatrie dans les centres de traitements », a-t-il souligné.
Au Togo, l’hôpital de Zébé à Aného est le seul centre qui accueille les malades mentaux. FIN
Lambert ATISSO
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