Une vingtaine de jeunes leaders d’Associations venus de neuf pays d’Afrique sont formés ce lundi à Lomé pour cinq jours, sur les dangers liés pratiques addictives, notamment la toxicomanie, initiative ministère du développement à la base, de l’artisanat, de la Jeunesse et de l’emploi des jeunes, a constaté l’Agence Savoir News.
Les pratiques ou conduites addictives se définissent par le besoin impérieux et répétitif d’utiliser une ou plusieurs substances psychotropes.
Ces jeunes sont venus du Cameroun, du Burundi, de la Côte d’Ivoire, du Bénin, du Niger, du Mali, du Sénégal de la Mauritanie et du Togo. Les travaux de cette formation ont été ouverts par Yawotsè Vovor, directeur de cabinet du ministère du développement à la base en présence d’un représentant de la Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie (CONFEJES).
Dans son discours, Yawotsè Vovor a rappelé les actions menées ces dernières années par le gouvernement en matière de lutte contre la drogue et les produits psychotropes, afin de préserver son territoire et sa jeunesse des effets pervers de la déviance.
Ces efforts se traduisent d’une part par la création du Comité national anti drogue (CNAD) et d’autre par, par l’adoption d’un plan national intégré de lutte contre la drogue et le crime pour la période 2009-2013
« Il ne fait aucun doute qu’aujourd’hui, de par le monde, tous les hommes s’accordent à reconnaître que le fléau de la drogue annihile les efforts de développement des pays et qu’il faut le bouter hors de nos société », -t-il souligné.
Le directeur de cabinet du ministère du développement à la base a invité les participants à cette formation à faire en sorte qu’au terme de ce conclave, les pratiques addictives et la consommation de la drogue connaissent un grand recul.
« Il s’agit certes d’une mission difficile, mais je reste convaincu que vous saurez très bien relever le défi, car vous le faites déjà très bien à travers les sensibilisations aussi bien dans les établissements scolaires qu’en milieu extrascolaire », a-t-il indiqué
Selon lui, l’ampleur du phénomène est surtout inquiétant surtout quand on sait que ce sont les jeunes qui sont de plus en plus en touchés. Il a souhaité que la rencontre de Lomé apporte plus de vigueur dans l’engagement des formateurs à lutter contre le fléau qui, après le VIH/SIDA, devient la deuxième cause destructrice des ressources potentielles que constitue la jeunesse.
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), environ 16 millions de personnes dans le monde s’injectent des drogues et 3 millions d’entre elles vivent avec le VIH. En moyenne, une nouvelle infection à VIH sur dix est provoquée par l’injection de drogues et, dans certains pays d’Europe de l’Est et d’Asie centrale, 80% de l’ensemble des infections à VIH sont liées à la consommation de drogues. FIN
Nicolas KOFFIGAN
Savoir News, La Maison de L’INFO
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