Une cinquantaine de journalistes et professionnels des médias des secteurs privé et public sont en atelier d’échanges ce mardi à Lomé, rencontre d’une journée axée sur le thème: « Journalisme et développement: Quelle implication des médias dans le processus de développement au Togo », a constaté un journaliste de l’Agence Savoir News qui participe également aux discussions.
Des communicateurs ayant des responsabilités au sein de directions des études et de la planification des cabinets ministériels, des représentants d’organisations de la société civile et du secteur privé, et des responsables d’instances de régulation des médias, prennent aussi part à cet atelier organisé par l’Union des Journalistes Indépendants du Togo (UJIT) en partenariat avec le Centre Autonome d’Etudes et de Renforcement des Capacités pour le Développement au Togo (CADERDT).
La rencontre a pour objectif ultime d’améliorer l’efficacité des journalistes et professionnels des médias comme acteurs de développement, afin qu’ils participent davantage à tous les niveaux du processus pour le développement au Togo dans un climat de confiance.
Cet atelier constitue également une opportunité pour les journalistes et professionnels des médias à prendre pleine possession du processus de développement par leur implication effective dans le dialogue national sur les questions d’importance qui touchent au renforcement des capacités pour la formulation, l’analyse et la mise en œuvre des politiques nationales de développement en vue de promouvoir une croissance économique inclusive et durable.
Selon Kako Nubukpo, le directeur exécutif du CADERDT, cet atelier donne aux participants, l’ambition de faire du journalisme crédible, indépendant et de qualité tout en accompagnant positivement le développement du pays.
« Lorsque nous voulons parler de développement économique, des politiques mises en œuvre par le gouvernement et de nos institutions, nous devons être les plus objectifs. Et cette rencontre est un pas, pour que les journalistes s’impliquent dans le processus de développement. Mais cela ne veut pas dire qu’il faut cacher les difficultés qui obstruent ce développement. Il faut plutôt les fait ressortir, les comprendre, les analyser et les relayer dans l’espoir de faire émerger les nouvelles idées et les nouvelles situations », a-t-il souligné.
Pour Credo Tetteh, le secrétaire général de l’UJIT, le journaliste doit se battre dignement pour le triomphe de la paix, condition première pour le développement.
« Il faut développer un type de journalisme qui contribue réellement au changement positif des mentalités en vue d’un développement inclusif et harmonieux. C’est un travail de longue haleine qui demande beaucoup de sacrifices, de détermination et de foi », a-t-il précisé.
« Il est temps que les journalistes s’intéressent aux questions et aux sujets plus utiles à la société notamment, celles liées au développement de la société. Notre plume, notre micro ne devra pas être un burin pour détruire, mais plutôt une truelle pour bâtir », a indiqué Credo Tetteh.
« Les politiques chercheront toujours à nous divertir, mais soyons lucides pour retourner dans le bon sens, notre outil. Nous devons nous engager dans la consolidation des bases du développement et de la paix sociale. Pour ce faire, nous devons plus que tous, être conscients de la puissance de notre outil, conscients de la portée de nos œuvres, conscients de notre rôle dans l’amélioration des performances individuelles et collectives en matière de développement socioéconomique », a souligné le secrétaire général de l’UJIT. FIN
Nicolas KOFFIGAN
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