La 7eme Journée de la jeunesse africaine a été célébrée ce jeudi, célébration instaurée par des chefs d’Etat à Banjul en 2006. A Lomé, cette journée a été marquée par une conférence de presse organisée par les responsables du Conseil national de la jeunesse (CNJ Togo), rencontre au cours de laquelle des professionnels des médias ont été mieux outillés sur l’importance de la commémoration de cette journée.
Cette 7eme Journée de la jeunesse africaine a pour thème: « Pour autonomiser les jeunes en vue d’un développement durable du continent, l’Afrique doit parler d’une même voix ».
Ce thème a été choisi pour encourager les jeunes à s’impliquer dans les processus de prise de décision aux niveaux national, régional et continental pour leur propre développement, ainsi que pour la mise en œuvre de l’agenda de l’Afrique pour le développement durable. Il vise également à souligner les progrès en cours et les efforts déployés pour assurer que l’Afrique puisse parler d’une même voix sur les questions de développement de la jeunesse.
Selon Thierry Lakougnon, président du CNJ, le gouvernement, les partenaires au développement, les organisations de la société civile à une concertation plus intense, afin d’identifier les voies et moyens pour des actions plus efficaces en faveur de la jeunesse.
Malgré les multiples actions menées par le gouvernement face au chômage des jeunes, beaucoup reste encore à faire, a-t-il noté.
« Malgré la volonté de l’Etat, les préoccupations de la jeunesse togolaise restent grandes sous plusieurs aspects. Aussi, les appuis et interventions multiples des partenaires au développement sont insuffisants face à l’ampleur des défis à relever pour assurer un meilleur devenir aux jeunes. L’impact du secteur privé quant à lui sur la prise en charge de la formation et du chômage des jeunes demeure très faible », a souligné M.Lakougnon (En Photo).
« L’engagement des jeunes eux-mêmes à prendre à bras le corps leurs problèmes souffre entre autre, du manque de motivation, d’insuffisance d’encadrement et de la faiblesse du sens de responsabilité chez les jeunes dans le rôle qui leur revient en tant qu’acteur de développement », a souligné le président du CNJ.
Pour ce dernier, il est important que les autorités s’investissent davantage en faveur de l’autonomisation des jeunes en augmentant de façon substantielle jusqu’à 10% du budget national, le montant affecté à la prise en charge des préoccupations des jeunes.
Il invite le ministère en charge de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, à mettre en place un cadre de réflexion et de concertation regroupant le gouvernement, les partenaires techniques et financiers, les organisations de la société civile, le secteur privé et les jeunes en vue de créer une synergie d’actions en faveur de la jeunesse togolaise.
« Le CNJ exhorte le gouvernement à impliquer davantage les jeunes dans les instances de prise de décisions pour s’assurer de la participation de la jeunesse aux actions de développement national et à multiplier les nominations des jeunes à des postes de responsabilité dans le but de les associer à la gestion des affaires publiques », a souligné M.Lakougnon.
Rappelons que le CNJ est une structure consultative, autonome, apolitique, démocratique, constituée de la base au sommet et servant de cadre de concertation, d’expression et d’action pour les jeunes en vue d’assurer leur pleine et effective participation aux processus de développement de la nation. Il regroupe l’ensemble des organisations de jeunes du Togo. FIN
Nicolas KOFFIGAN
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