Un atelier regroupant des responsables du système des Nations Unies au Togo et des représentants des ministères a démarré jeudi, rencontre de deux jours qui leur permettra de développer un premier projet de la matrice des résultats de l’élaboration du cadre de coopération entre le gouvernement et le Système des Nations Unies.
Cette rencontre qui a été présidée par la coordonnatrice résidente du système des Nations Unies au Togo, Khardiata Lo N’diaye, a vu la présence de Mmes Dr Viviane Van Steirteghem (Représentante résidente de l’UNCIEF au Togo) et Mme Olatokunbo IGE (Représentante du bureau du Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH-Togo).
Kokou Sémondji, ministre auprès du président de la République chargé de la Planification, du développement et de l’aménagement du territoire, était également présent.
Selon Mme Khardiata Lo N’diaye, le système des Nations Unies, à travers l’UNDAF 2014-2018, s’engage au côté du gouvernement et des partenaires au développement à soutenir la mise en œuvre effective de la stratégie de croissance accrue et de réduction de la pauvreté et à mobiliser l’ensemble de son expertise et ses compétences.
« Le système des Nations Unies souhaite au cours des cinq prochaines années adopter un positionnement stratégique à même de contribuer pleinement à l’essor du processus national de développement. L’élaboration du nouveau cycle de programmation entre le gouvernement et le système des Nations Unies doit également tenir compte de la mutation progressive du paysage de coopération bi et multilatérale. Le Togo a en effet, connu une recrudescence de l’aide publique au développement avec le doublement du nombre de pays donateurs entre 2005 et 2009 », a-t-elle indiqué.
Le ministre de la Planification, du Développement et de l’Aménagement du Territoire, Kokou Semondji a pour sa part, salué les appuis fort appréciables des partenaires au développement notamment du système des Nations Unies, qui se sont améliorés depuis 2008.
« Avec l’UNDAF, la pauvreté a pu diminuer légèrement avec un taux d’indice passant de 61,7% en 2006 à 58,7% en 2011. La couverture géographique de l’offre de soins de santé a augmenté pour atteindre 9 personnes sur 10 à moins de cinq kilomètres et six personnes sur dix à moins de 2,5 kilomètres d’une formation sanitaire, selon les données de 2006. La couverture en méthodes de planification familiale moderne s’est améliorée, passant de 11% à 13,2% entre 2006 et 2010 », a précisé Kokou Sémondji.
Il a par ailleurs reconnu qu’avec un taux actuel de croissance démographique de 2,8%, le rythme d’amélioration reste insuffisant pour permettre d’atteindre les objectifs fixés à l’horizon 2015 dans le cadre des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). FIN
En Photo: Mme Khardiata Lo N’diaye
Nicolas KOFFIGAN
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