Des experts du ministère de l’Agriculture, de la Banque Mondiale (BM) et du Fonds international de développement agricole (FIDA) se sont retrouvés ce mardi à Lomé, rencontre au cours de laquelle ils ont procédé à une évaluation à mi-parcours du Programme National d’Investissements Agricoles et de Sécurité Alimentaire (PNIASA), a constaté l’Agence Savoir News.
Lancé en février dernier, le PNIASA vise notamment à accroître les revenus des exploitants agricoles et à améliorer de façon durable les conditions de vie des ruraux, particulièrement des populations vulnérables, les femmes et les jeunes.
De ce programme découlent trois projets complémentaires: le Projet d’Appui au Développement Agricole (PADAT), le Projet d’Appui au Secteur Agricole (PASA) et le Projet de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest au Togo (PPAAO-Togo) plus connu sous son abréviation anglaise WAAPP.
La rencontre qui a démarré mardi permettra au gouvernement et aux partenaires techniques et financiers, de faire une évaluation à mi-parcours du PNIASA., afin de permettre aux différents acteurs de revoir les actions menées sur le terrain.
Ouverts par le Colonel Ouro-Koura Agadazi, ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, les travaux de ces assises doivent prendre fin vendredi prochain.
Mme Aïssa Touré Sarr, chargée du portefeuille du Fonds international de développement (FIDA) au Togo et Christian Berger de la Banque Mondiale, spécialiste agricole principal, chargé du projet PASA ont assisté à la cérémonie d’ouverture.
Selon M.Berger, il est important de faire une évaluation à mi-parcours, afin de formuler des recommandations qui permettent d’accélérer la mise en œuvre des projets.
« Les projets ne fournissent pas les résultats que nous attendons et au rythme auquel nous les attendions, mais nous avons bon espoir à travers l’exercice que nous avons entamé, que nous débouchons sur des recommandations qui permettent de faciliter l’exécution des programmes », a-t-il souligné.
Le ministre de l’agriculture a pour sa part, reconnu le faible taux de consommation du PNIASA, après plus de 8 mois d’exécution.
Outre cet aspect, « pas grandes de avancées dans les travaux qui sous-tendent le programme », a relevé le Colonel Agadazi (En Photo).
« Nous devons aller vite en levant un certain nombre de contraintes pour faire en sorte qu’à la fin de l’année 2012, le PNIASA puisse avancer », a-t-il souligné.
Rappelons que le PNIASA est le seul cadre de référence pour le gouvernement et les bailleurs de fonds en matière d’investissements agricoles au Togo.
Les partenaires financiers sont disposés à accompagner le Togo, afin qu’il puisse développer son secteur agricole qui a été fortement secoué du fait de la longue suspension de l’aide des bailleurs de fonds au Togo pour « déficit démocratique ». FIN
Lambert ATISSO
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