Trois écoles privées d’enseignement ont décidé d’ajouter un programme pratique à leur planning pour la prochaine rentrée scolaire, en vue de faciliter l’idée d’entrepreneuriat auprès des élèves.
L’annonce a été faite ce jeudi à Lomé lors d’une conférence de presse animée par des responsables de ces trois écoles: Institut Technique le Leader, L’Ivoire et la Plénitude.
La nouvelle dimension de l’enseignement pour faciliter l’entrepreneuriat est une opportunité pour les élèves après le Baccalauréat 2e partie série technique.
Il s’agit pour les initiateurs de ce nouveau programme, d’ajouter la pratique à la théorie en vue d’un enseignement de métiers au lieu d’un enseignement d’informations.
Selon Kpadé Mawuéna Koffi, directeur général de l’Institut Technique « Le Leader », ce programme contribuera à coup sûr à la résolution du problème de l’emploi des jeunes élèves une fois sortie des écoles.
« Les sociétés africaines, particulièrement celles du Togo ne sont pas préparées pour l’entrepreneuriat et ce depuis le temps colonial.
Face à ce constat, l’Institut le « Leader » veut étudier son système d’enseignement et proposer une réforme qui pourrait transformer les Togolais en entrepreneurs de demain.
« Nous demandons à tous les établissements scolaires d’ajouter à la théorie enseignée, la pratique. Le programme de l’Etat est déjà là, nous allons respecter cela mais notre idée, c’est de permettre à un élève qui fait la série G2 par exemple, d’être une personne complète après son BAC II », a-t-il souligné.
« Aujourd’hui, il faut amener nos enfants à maîtriser un métier qu’ils peuvent facilement exercer, pas obligatoirement dans une entreprise, mais pour leur compte », a indiqué M.Kpadé.
« Déjà à la classe de seconde, nous allons commencer à donner à l’élève, les notions de base de façon pratique. Par exemple, pour la filière G2, l’enfant à partir de la classe de seconde doit savoir comment organiser la comptabilité dans une entreprise Lorsqu’il sera en première, il commencera à tester ce qu’il a appris en seconde. Nous allons chercher des documents auprès des cabinets, afin que l’élève après son BAC 2, soit prêt en comptabilité et en fiscalité », a ajouté M.Kpadé. FIN
Lambert ATISSO
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