La phase pilote du Projet de Développement Communautaire de Lomé (PDCL):sera exécuté dans quatre quartiers vulnérables de Lomé sur une période de 3 ans : Bè Agodogan, Kodomé, Agbalépédogan et Agoènyivé Kitidjan. Le Projet est destiné à accompagner les initiatives de développement des communautés de ces quartiers et à amener leurs populations à mieux se prendre en charge pour assurer leur auto-développement.
Et c’est le Premier ministre Séléagodji Ahoomey-Zunu qui a officiellement lancé ce vendredi ce projet au Centre communautaire de Bè en présence de Mme Victoire Tomégah-Dogbé, ministre du Développement à la Base, de l’Artisanat, de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes. Certains ministres dont Mme Dédé Ahoéfa Ekoué de l’environnement et le colonel Damehane Yark de la sécurité ont également assisté à cette cérémonie.
Selon la ministre du développement à la base, ce projet vise à réduire la pauvreté dans les quartiers ciblés à travers l’amélioration de l’accès des communautés au minimum vital commun. Ils seront dotés de capacités institutionnelles, techniques et financières suffisantes pour concevoir, mettre en œuvre et gérer de manière participative des initiatives
Dans sa phase expérimentale, le PDCL vise à amener les populations de ces quartiers à se définir une vision de leur développement et à renforcer leur organisation communautaire.
« Au total, 600 emplois seront créés dont 250 emplois temporaires et 350 activités génératrices de revenus. Six ouvrages seront réalisés (rue, bâtiment scolaire, centre polyvalent, latrine publiques). Les constructions et réhabilitations seront réalisées par consultation locale », a souligné Mme Tomégah-Dogbé.
Financé à hauteur d’environ 80 millions de francs, le PDCL est mis en œuvre par l’Agence nationale d’appui au développement à la base (ANADEB), la structure opérationnelle du ministère du Développement à la Base.
Pour le Premier ministre, le gouvernement a le devoir d’accompagner les communautés pour le développement à la base: « il est important de mettre en place des actions de proximité et d’accompagner les communautés ».
« Le gouvernement est disposé à accompagner les quartiers pour leur auto-développement. Nous reconnaissons humblement que certains quartiers ont été exclus du développement, mais avec le projet, nous verrons comment vous aider pour que vous puissiez vous prendre en charge, pour que le fruit de la croissance soit équitablement partagé. Nous ne viendrons plus chez vous pour faire des discours, mais pour connaître vos besoins, organiser les jeunes pour un développement meilleur, car ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous désunit », a souligné M.Ahoomey-Zunu. FIN
Nicolas KOFFIGAN
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