Initié et mis en œuvre depuis 2010 par le ministère du développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, le programme de Promotion du Volontariat National au Togo (PROVONAT) se poursuit normalement.
Au total 2.000 volontaires nationaux sont déjà pris en compte dans le cadre de ce programme depuis son lancement en septembre 2011. Quelque 500 autres volontaires seront mobilisés avant la fin de cette année.
Ces volontaires nationaux sont des jeunes diplômés et primo-demandeurs d’emploi issus de plusieurs secteurs: l’agriculture, la santé, les sciences économiques, juridiques, sociales, de gestion, de la communication et du secrétariat etc…
Le PROVONAT a déjà amorcé sa phase de régionalisation avec la mise en place début avril, de cinq Centres Régionaux du Volontariat (CRV) retenus à l’issue d’un processus concurrentiel.
Il s’agit de l’Ong Partage et Action en Synergie pour le Développement (PASYD) pour la région maritime; l’Association Ile de Développement (AIDE), pour la région des plateaux et le Groupe de Recherche Action pour le Développement Socio-économique (GRADSE) pour la région centrale.
Dans la région de la Kara, c’est l’ONG Santé Rurale en Afrique (SAR-AFRIQUE) qui se charge de coordonner à l’échelle régionale des actions de promotion, de gestion du volontariat national et du conseil des candidats au volontariat national pendant que l’ONG Recherche, Appui et Formation aux Initiatives d’Auto développement (RAFIA) assume la même tâche dans la région des Savanes.
Ces « CRV » sont des antennes régionales qui ont pour mission de suivre, d’accompagner, de mobiliser les candidats ainsi que les structures d’accueil et de promouvoir le volontariat au niveau des cinq régions économiques du pays.
Après trois mois d’activités sur le terrain, des responsables de l’Ong PASYD ont présenté ce vendredi, leur premier rapport en présence des représentants des structures d’accueil.
C’est la salle de réunions de la SAZOF à Lomé qui a servi de cadre à cette rencontre à laquelle a pris part Adama Combey, le coordonnateur du PROVONAT.
« Dans ce rapport, nous avons mis l’accent sur les données relatives à notre mission. Nous avons suivi 546 volontaires sur le terrain et nous avons clarifié la situation de chaque volontaire », a indiqué Komi Akpa, responsable de l’Ong PASYD.
Selon lui, environ 96% des volontaires suivis remplissent correctement leurs missions: « c’est vraiment très important de suivre ces volontaires sur le terrain ».
Il n’a pas manqué de souligner certaines difficultés. « Certaines structures d’accueil ont demandé plus de volontaires qu’ils n’arrivent pas à les gérer. A cela s’ajoutent des problèmes de management avec certains volontaires », a-t-il souligné.
Pour le coordonnateur du PROVONAT, les comptes rendus au niveau de CRV pour le moment, ne sont pas mauvais.
« Nous avons eu des retours des rapports aux activités menées par ces CRV. Nous avons fait des observations. Et nous comptons les mois à venir, améliorer notre processus de supervision et de coordination de ces centres régionaux qui représentent en gros, un élément essentiel en matière de suivi rapproché des volontaires nationaux », a précisé Adama Combey (En Photo).
Rappelons que le « Volontaire national » (VN) est une personne qui accepte de son plein gré une tâche, une mission, et qui s’engage à plein temps sur une période déterminée et dont les frais de subsistance sont pris en charge.
.Ils sont déployés auprès des structures de l’administration publique, de la société civile, et des collectivités locales pour une durée d’un an renouvelable, avec à la clé une allocation mensuelle de subsistance de 40.000 ou 60.000 F CFA selon leurs niveaux de qualifications.
Les missions confiées aux « Volontaires nationaux » sont d’une durée minimale de 6 mois et d’une durée maximale de 12 mois (avec renouvellement possible), mais la durée cumulée des missions ne devra pas dépasser 5 ans. FIN
Nicolas KOFFIGAN / Junior AUREL
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