Jean Pierre Fabre, le président de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC, opposition) n’est pas satisfait des sanctions prises à l’encontre de quatre éléments des forces de l’ordre, responsables des violences et voies de fait perpétrées samedi dernier à son domicile. Le leader de l’ANC l’a fait savoir sur une chaîne internationale ce jeudi matin.
Des éléments des forces de l’ordre se sont introduits samedi au domicile de M.Fabre, après avoir défoncé de coup de pioche le portail d’entrée, selon l’ANC. Ils ont balancé une pluie de grenades lacrymogènes par-dessus la clôture, tabassé des occupants, avait souligné ce parti dans un communiqué publié samedi dernier.
Selon le ministre de la sécurité, le colonel Gnama Latta, « il a été établi sans équivoque que le domicile de M.Fabre a subi, le samedi 14 juillet, des voies de fait imputables à des éléments des forces de l’ordre, d’après les recoupements des différents témoignages et sur la base de l’enquête de terrain ».
« Grâce à la vidéo, quatre fautifs ont été identifiés et eu égard à la gravité des faits, il a été décidé de ce qui suit : 60 jours d’arrêt de rigueur et après, ils passeront devant un conseil de discipline. Les soins des blessés seront pris en charge par l’Etat », avait souligné le colonel lors d’une conférence de presse.
Pour le leader de l’ANC, les dommages causés doivent être réparés.
« Je ne suis pas satisfait. Il faut qu’on évite de tenter de punir des lampistes », a réagi M.Fabre sur une radio internationale.
Il faudrait qu’on mette fin à ces genres de violences: grenades lacrymogènes lancées dans des domiciles, des portes défoncées etc…, a-t-il précisé.
« Le traumatisme et les blessures causés à ceux qui étaient dans la maison samedi dernier, doivent être réparés », a martelé M.Fabre. FIN
Edem Etonam EKUE
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