Les activités de quatre unités de transformation de manioc ont été officiellement lancées ce lundi à Pagala-Gare (environ 270 km de Lomé) dans la préfecture de Blitta par le ministère du développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, dans le cadre de son projet Plantes à Racines et Tubercules (PRT), a constaté l’Agence Savoir News.
Les quatre unités de transformation, sont installées dans les préfectures de Blitta (Pagala-Gare), d’Assoli (Dacko), de Haho (Kpové) et de Zio (Dalavé), considérées comme des zones à forte production de manioc.
La cérémonie de lancement des activités de ces unités a été présidée par le directeur de cabinet dudit ministère, Yawotse Vovor.
Ces unités modernes, dont le coût total s’élève à 34 millions de F.CFA, sont composées d’un abri, d’un moteur diesel 10 Chevaux, de râpeuses en inox, de presses en inox, de fours, de cuiseurs à gaz, de tables de séchage, de machines à souder et d’un groupe électrogène. Ces équipements sont destinés à moderniser la transformation du manioc en gari (farine) et en tapioca. Autrefois, la transformation se faisait de façon traditionnelle avec du bois de chauffe. Désormais, elle se fera à base du gaz.
« L’objectif est d’appuyer les femmes transformatrices de manioc en mettant à leur disposition des outils modernes de transformation afin de porter à échelle la production du gari et du tapioca », a indiqué le coordonnateur du projet PRT, André Pantom.
« Il s’agit, par ailleurs, de faciliter l’écoulement des produits des groupements producteurs bénéficiaires du projet PRT afin de leur permettre de rembourser leur crédit à la banque », a-t-il souligné.
Pour rappel, les groupements producteurs de manioc – désormais clients potentiels des transformatrices de manioc – avaient reçu des microcrédits auprès de la Banque Populaire pour l’Epargne et le Crédit (BPEC), partenaire du ministère, pour optimiser leurs rendements.
« Nous entendons par la mise en place de ces unités de transformation créer des emplois au profit des femmes des localités ciblées et contribuer ainsi à la réduction de la pauvreté dans les zones rurales », a affirmé M.Pantom qui a annoncé par ailleurs que d’autres unités de transformation seront installées dans d’autres localités avant la fin de l’année, « afin de pouvoir définir réellement une chaîne de valeurs autour du manioc à travers sa production, sa transformation et sa commercialisation ».
Initié depuis 2009, le projet PRT vise notamment à promouvoir l’auto-emploi des jeunes et des groupes vulnérables – parmi lesquels les femmes -, freiner l’exode rural et favoriser l’autosuffisance alimentaire à travers les cultures des plantes à racines et tubercules, notamment le manioc et l’igname.
Les producteurs de manioc bénéficiaires du projet PRT sont en majorité des jeunes, membres de plus de 570 groupements agricoles. FIN
De Pagala, Erick KAGLAN
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