Le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé a exprimé lundi, sa « vive préoccupation » et exigé un « rapport dans les 48 heures », suite à des informations émanant « de sources diverses » faisant état de « violences et de voies de fait qui auraient été perpétrées le samedi 14 juillet 2012 au domicile de Jean Pierre Fabre », président de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC, opposition).
Samedi dernier, des forces de l’ordre auraient lancé des gaz lacrymogènes dans le domicile de Fabre et tabassé des personnes, occasionnant des blessés.
« Selon les plaignants, les forces de l’ordre auraient investi le domicile de l’intéressé et auraient dans la foulée violenté les personnes se trouvant sur les lieux ainsi que dans le voisinage immédiat, occasionnant des blessés », indique un communiqué de la présidence transmis à l’Agence Savoir News.
« Dès qu’il en a été informé, le président de la République a exprimé sa vive préoccupation et a instruit le ministre de la sécurité et de la protection civile par intérim, afin qu’il lui soumette dans les 48 heures, un rapport sur cette affaire pour établir avec exactitude, la matérialité des faits ainsi que les circonstances dans lesquelles ils se seraient déroulés », souligne le communiqué.
La présidence de la République « condamne la violence d’où qu’elle vienne et saisit l’occasion pour exhorter toutes les parties prenantes à se conformer aux exigences de l’ordre public et au respect de l’Etat de droit ».
Des images circulant sur internet ont montré un agent des forces de l’ordre, lançant de gaz lacrymogène à l’intérieur du domicile de M.Fabre.
Samedi dernier, l’ANC avait « dénoncé et condamné fermement les entraves au libre exercice des droits et libertés des citoyens ainsi qu’aux droits et libertés des partis politiques ». FIN
Edem Etonam EKUE
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