Quelque 31 jeunes entrepreneurs agricoles togolais entament ce lundi une formation destinée à « renforcer leurs capacités entrepreneuriales » dans les filières de la production végétale et animale, de la transformation agroalimentaire et de l’agriculture intégrée. Le lancement de ladite formation a eu lieu samedi au Centre International de Développement Agro Pastoral, CIDAP basé à Baga, préfecture de Doufelgou (environ 450 km de Lomé), en présence des jeunes entrepreneurs bénéficiaires, a constaté l’Agence Savoir News.
Les jeunes retenus seront répartis au sein de trois centres nationaux de formation, notamment le CIDAP de Baga, l’Opportunity Industrialization Center (OIC) de Notsè et l’Institut National de Formation Agricole (INFA) de Tové.
« Nous entendons, par cette formation, renforcer les capacités entrepreneuriales de ces jeunes et les aider à créer leurs propres emplois pour être des modèles de développement agricoles au niveau de leurs localités respectives », a indiqué Mensah Agbogbazé, le coordonnateur du Projet de Soutien aux Activités Economiques des Groupements (PSAEG) piloté par le ministère du développement à la base.
« Ces jeunes, dont l’âge est compris entre 21 et 34 ans, ont été sélectionnés sur la base de leurs motivations au métier de l’agriculture, et seront formés pendant quatre mois », a souligné M. Agbogbazé.
Des jeunes retenus pour cette formation, interrogés par l’Agence Savoir News, n’ont pas caché leur joie.
« Cette formation va me permettre d’enrichir mes connaissances dans le domaine de la production des épices, notamment du gingembre », se réjouit Wessa Gagnon, 23 ans. La jeune entrepreneure espère pouvoir s’auto employer très bientôt, gagner sa vie et faire développer l’agriculture togolaise.
François Dovi, 26 ans, lui avait déjà certes un pré requis dans la production avicole, mais sa curiosité est encore grande: « Peu importe le bagage qu’on puisse avoir déjà, il y a toujours mieux à apprendre ailleurs ».
« Je compte diversifier mes compétences et ne pas seulement me cantonner à l’aviculture, mais peut-être aller voir la pisciculture, le maraîchage etc. « , a souligné M.Dovi.
Cette vague de trente-et-un jeunes est la deuxième après une première vague de 28 jeunes formés aux mêmes techniques agricoles en 2011 dans des centres nationaux.
D’autres jeunes encore plus chanceux ont pu bénéficier de cette formation au Centre Songhaï au Bénin, réputé être l’un des meilleurs en Afrique de l’Ouest. FIN
Erick KAGLAN
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