Environ 79,56 tonnes de drogues et de médicaments contrefaits, saisis par des forces de répression, ont été brûlés lundi en présence du ministre de la sécurité le Colonel Gnama Latta.
Ces produits ont été saisis entre novembre 2011 et juin 2012, a indiqué le Lieutenant-colonel Egoulou Awizoba, Directeur de l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Drogues et du Blanchiment (OCRTIDB).
Ce stock de produits contient 8 kg de cocaïne, 842 kg de cannabis, 20 tonnes de médicaments contrefaits et 57 tonnes de produits psychotropes (dramadole).
Le Tramadole est un analgésique opiacé contre des douleurs fortes, avec un potentiel de dépendance. Il est utilisé en particulier postopérative ou contre la douleur de tumeur.
« Aujourd’hui, le trafic de dramadole est devenu une nouvelle menace pour nos pays. Les trafiquants ont opté pour ce trafic, parce que la fabrication inclut l’opium, l’héroïne. Donc c’est une drogue », a souligné le Lieutenant-colonel Egoulou Awizoba.
« De nos jours, c’est ce produit que des conducteurs de taxi-moto (zémidjans) et des chauffeurs qui font de longs trajets utilisent. Dans le stock saisi, 53 tonnes de ce produit étaient destinés au Niger. Arrivée à destinée, une partie sera convoyée vers Tombouctou et Gaou », a précisé le Directeur de l’OCRTIDB.
Le ministre de la sécurité a, de son côté réaffirmé la détermination du gouvernement à mener la vie dure aux trafiquants de drogues et de produits contrefaits.
« Nous avons mis un accent particulier pour lutter contre ces trafics. Le gouvernement s’est engagé à lutter contre ce genre de trafic qui fait un grand tort à la jeunesse qui est la relève de demain », a indiqué le colonel Latta.
Créé en 2004, l’OCRTIDB est un organe de répression de toutes les infractions liées à l’usage, la détention, l’abus et le trafic illicite des drogues, des stupéfiants, des substances psychotropes et des précurseurs, ainsi que du blanchiment des produits de l’activité criminelle. Il joue le rôle d’interface auprès des unités de la police, de la gendarmerie, des douanes et des autres services qui interviennent dans la lutte contre le trafic illicite des drogues et le blanchiment.
L’office central peut se saisir de toute affaire nécessitant technicité et spécialisation dans son domaine d’action. A cet égard, il dispose pour chaque affaire et vis-à-vis du service saisi d’un droit de regard et d’évocation. Il peut en outre dessaisir tout service des affaires relatives aux stupéfiants et au blanchiment. FIN
Junior AUREL
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