Le « meeting d’explication » annoncé ce dimanche au stade terrainvi de Bèniglato à Lomé, par le Collectif « Sauvons le Togo », n’a pu se tenir, les lieux du rassemblement très tôt blouclés par des forces de l’ordre.
Des accrochages entre manifestants et forces de l’ordre ont été enregistrés notamment à Bè et à Déckon. Des manifestants ont été dispersés au gaz lacrymogène.
« Nous avons fait toutes les démarches. Le gouvernement, d’après la loi, devrait nous répondre 72 heures avant, pour qu’éventuellement nous puissions faire une action en justice. Le gouvernement n’a fait aucune objection. Cela veut dire que rien ne s’oppose à ce que le meeting ait lieu. Mais en venant ici, nous avons constaté que nous ne pouvons pas avoir accès au stade », a déclaré Me Zeus Ajavon, coordonnateur du Collectif « Sauvons le Togo ».
« Ils ont même fait sortir ceux qui étaient venus le matin pour leur Jogging. Nous constatons que le gouvernement, de façon délibérée, refuse de nous permettre d’exercer notre droit constitutionnel. Le gouvernement sera responsable », a-t-il souligné.
« Sauvons le Togo » a également prévu des meetings d’explication les 6, 7 et 8 juillet dans plusieurs préfectures dont le Golfe, les Lacs, de Vo, le Haho, le Zio, l’Ogou, l’Anié, l’Assoli et la Kozah.
Le Collectif a aussi annoncé des marches, suivies de sit-in les 10, 11, 12, 13 et 14 juillet dans certaines villes dont Lomé, Aného, Tsévié et Dapaong.
Ce Collectif exige notamment « le retour à la Constitution du 14 octobre 1992 et l’abrogation immédiate et sans condition des deux lois adoptées par l’Assemblée nationale en vue des prochaines élections législatives ».
Plusieurs partis politiques, ainsi que la communauté internationale ont appelé ces derniers jours, les acteurs politiques au « dialogue ». FIN
Edem Etonam EKUE
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