Le Projet d’Appui Institutionnel (PAI 1) à l’Etat togolais, projet visant à contribuer à la performance et la transparence des capacités institutionnelles grâce à des appuis techniques, des formations, des équipements et à l’élaboration des outils de performance prendra fin le 30 Juin prochain. Une cérémonie de fin de projet s’est déroulée ce mercredi, a constaté l’Agence Savoir News.
La cérémonie a été présidée par Mme Dédé Ahoéfa Ekoué, ministre de la planification, en présence du chef de projet PAI 1, Robert Cahu et du représentant du ministère de l’économie et des finances. Guido Carrara, le premier conseiller à la Délégation de l’Union européenne était également présent.
Le PAI 1 a été conçu au moment de la reprise de la coopération avec le Togo, comme un programme destiné à préparer l’administration et les institutions à faire face aux défis et enjeux de demain.
D’un coût global de 5,258 milliards de F.CFA, le projet avait démarré en 2008. Il comporte trois volets: l’aide à la décision économique et la gestion des finances publiques, l’aide à l’intégration régionale et du partenariat économique international et le renforcement de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication, l’Assemblée nationale.
Le PAI 1 a connu une exécution d’un taux de 96%, une réussite particulière dans un contexte où la compréhension et l’application des procédures du Fond Européen de développement (FED) sont assez nouvelles pour les gestionnaires de projets et les institutions bénéficiaires. Plus d’une quinzaine d’institutions de l’Etat, ont bénéficié de ce projet.
« Nous nous félicitons des acquis de ce projet, au vu de l’amélioration constatée ces deux dernières années en matière de performance de l’administration dans les domaines appuyés. Le gouvernement va poursuivre le travail du PAI 1 à travers les réformes de l’administration en cours « , a déclaré Mme Dédé Ahoéfa Ekoué .
Bien que le projet ait connu du succès à 96%, on ne doit pas perdre de vue, les difficultés qui ont jalonné son exécution. Entre autres difficultés, la compréhension et l’application des procédures FED et ainsi que des problèmes de coordination entre les différents acteurs.
« On ne peut être jamais satisfait à 100%. Globalement, le résultat est positif et de grandes avancées sont notées », a affirmé M.Cahu.
« L’expérience de ce 1er programme a aussi indiqué la nécessité d’accompagner les appuis institutionnels par un dialogue renforcé dans tous les domaines prise en compte par le projet », a pour sa part, précisé M.Carrara. FIN
Lambert ATISSO
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