Les manifestations marquant la journée internationale des réfugiés ont été lancées ce mercredi au camp des réfugiés à Avépozo (environ 15 km à l’est de Lomé), a constaté l’Agence Savoir News.
La journée mondiale des réfugiés est célébrée le 20 juin
de chaque année. Plusieurs personnalités parmi lesquelles les ministres Ibrahima Méimounatou de l’action sociale et le colonel Gnama Latta de la sécurité étaient présentes. Des responsables du bureau du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) dont le représentant résident Théophilus Vodounou ont également assisté aux manifestations.
Le thème choisit cette année est: « Un refugié sans espoir c’est déjà trop ». Pour le responsable du HCR au Togo, « ce thème a été choisi pour redonner espoir aux réfugiés et sensibiliser en même temps la communauté nationale et internationale pour qu’ils pensent au sort des refugiés.
Selon M.Vodounou, l’Etat Togolais est d’un grand soutien pour l’amélioration des conditions de vie des réfugiés au Togo.
« Le cas du Togo est vraiment extraordinaire, parce que même le président de la République se préoccupe du sort des réfugiés sur le territoire togolais », a-t-il souligné.
« Le 20 juin a été choisi comme journée des réfugiés en signe de solidarité et d’interpellation humaine. je vous encourage à ne pas perdre espoir, parce que la vie consiste à se faire, à se défaire et à se refaire », a pour sa part souligné Mme Ibrahima Méimounatou.
Dans le monde, on dénombre plus de 47 millions de réfugiés dont environ 11 millions en Afrique. Au Togo, on compte 21.392 réfugiés et demandeurs d’asile de 19 nationalités. La plupart se trouvent au nord. Parmi le groupe des réfugiés au Togo, figurent 5.825 ivoiriens dont 3.250 sur le site d’Avépozo.
Certains réfugiés approchés par l’Agence Savoir News, n’ont pas hésité à expliquer leur situation.
« Il y a deux catégories de refugiés ivoiriens au Togo. La première catégorie regroupe les refugiés humanitaires. Il s’agit des gens qui ont fuit le pays à cause des coups de feux. Certains sont rentrés au pays et une vague est prête à partir. L’autre catégorie concerne des refugiés qui ont fuit parce que leurs ethnie était et est toujours persécutée en Côte d’Ivoire. Cette deuxième catégorie n’est pas prête à rentrer parce que les conditions ne sont pas encore réunies. Je fais partie de cette catégorie. Et je lance un appel à toutes les bonnes volontés surtout à l’Etat togolais de ne pas nous laisser tomber », a confié Blanche refugiée au camp d’Avépozo.
Les activités prévues dans le cadre de cette journée mondiale des réfugiés s’étalent sur trois jours: des campagnes de sensibilisation, des activités sportives, ainsi que des émissions sur des médias. FIN
D’Avépozo, Chrystelle MENSAH (Stagiaires)
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