La loi organique portant de 81 à 91, le nombre de députés pour la prochaine législature était sur la table des députés pour une deuxième lecture, conformément aux recommandations de la Cour constitutionnelle.
La Cour a estimé qu’il manquait trois points essentiels au texte adopté le 31 mai dernier par les parlementaires, dont le mode d’élection des députés et le régime des incompatibilités.
Alors les députés sont élus au scrutin de liste à la représentation proportionnelle. Les sièges sont attribués conformément au système de quotient électoral, préfectoral, communal et à la plus forte moyenne.
Les députés de l’Union des Forces de Changement (UFC, opposition) de Gilchrist Olympio ont encore voté contre.
Ceux du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR, opposition) de Me Dodji Apévon étaient absents.
Cette loi organique et le code électoral sont les deux textes qui font couler beaucoup d’encre et de salive au sein de la classe politique depuis quelques jours. Le collectif « Sauvons le Togo », ainsi que d’autres partis politiques exigent leur abrogation « pure et simple », accusant le pouvoir de les modifier « unilatéralement ».
Ces textes sont modifiés en vue des prochaines élections législatives. Aucune date n’a encore été annoncée pour la tenue de ce scrutin.
Rappelons que les dernières législatives remontent à octobre 2007. FIN
Junior AUREL
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