La Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA, opposition) de Léopold Gnininvi demande la « libération sans délai » des responsables du Collectif « Sauvons le Togo », interpellés samedi.
Au total 56 personnes sont actuellement en garde à vue dont trois responsables de ce Collectif, suite aux récentes manifestations organisées à Lomé, indiquait samedi soir un communiqué signé du Premier substitut du Procureur Komlan Dodzro. Le communiqué n’a pas précisé les noms des trois responsables.
Les trois responsables de ce collectif sont : Me Zeus Ajavon (coordonnateur), Me Raphaël Kpandé-Adzaré et Me Gil-Benoît Afangbédji, selon des membres dudit collectif interrogés par l’Agence Savoir News.
« Les enquêtes ouvertes ont permis de procéder à des interpellations: la gendarmerie a ainsi appréhendé 25 personnes dont 3 parmi les organisateurs. Pour sa part, la police a interpellé 37 personnes dont 6 mineurs qui ont été libérés », notait le communiqué, précisant « qu’au total 56 personnes sont actuellement en garde à vue ».
« La procédure suit son cours dans le strict respect des dispositions relatives à la garde vue » ; ajoutait le texte du communiqué.
La CDPA dans un communiqué transmis à l’Agence Savoir News, demande la libération des responsables du Collectif.
Le parti de M.Gnininvi, « se demande si ces interpellations constituent la meilleure initiative lorsque le gouvernement déclare urbi et orbi rechercher l’apaisement et le dialogue. Le malaise est profond dans le pays, l’atmosphère est rendue explosive par le placardage inopportun et indécent de posters géants sur toute l’étendue du territoire. Il n’est donc pas étonnant que les togolais soient sorties nombreux pour exprimer leur ras le bol ».
La CDPA « présente sa compassion aux victimes et à l’Eglise » et « condamne fermement ces méthodes sommaires de répression et d’arrestation ». FIN
Junior AUREL
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