La France a condamné vendredi, les « violences » au Togo lors des manifestations organisées par le Collectif « Sauvons le Togo » ces derniers jours.
Mardi et mercredi, des partisans de ce Collectif ont été dispersés à coups de gaz lacrymogène par des forces de l’ordre. Des heurts entre forces de l’ordre et manifestants ont été observés dans plusieurs quartiers de Lomé.
Au moins 119 personnes ont été blessées dont 56 cas graves et 78 personnes interpellées, selon un bilan dressé mercredi par le Collectif « Sauvons le Togo ».
Pour le gouvernement, 22 policiers ont été blessés et trois véhicules cassés.
« Nous condamnons toutes les violences ainsi que leur instrumentalisation », indique une déclaration de Bernard Valero – porte-parole du ministère français des affaires étrangères – transmise à l’Agence Savoir News.
« Nous rappelons notre attachement à la liberté d’expression qui est un fondement de la démocratie (…) Le maintien d’un dialogue constant, dans le respect de tous, peut seul permettre l’apaisement de la vie politique au Togo », souligne cette déclaration reçue de l’ambassade de France au Togo.
Selon la France, « la préparation des prochaines échéances électorales doit se dérouler dans cet esprit de conciliation en mettant en œuvre les mesures nécessaires à un processus transparent, démocratique et apaisé ».
Le Collectif « Sauvons le Togo » exige notamment le retour à la Constitution du 14 octobre 1992, l’abrogation immédiate et sans condition des deux lois adoptées par l’Assemblée nationale en vue des prochaines élections législatives. Les législatives sont normalement prévues pour le mois d’octobre.
Ce Collectif exige également la mise en œuvre effective des recommandations du Rapport de la CNDH sur la torture notamment par la poursuite et le jugement et la condamnation des auteurs d’actes de tortures.
« Sauvons le Togo » a prévu d’autres manifestations lundi, mardi et mercredi prochain à Lomé. FIN
Junior AUREL
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