Le Premier ministre Gilbert Fossoun Houngbo adhère officiellement à la l’Union pour la République (UNIR), la nouvelle formation politique créée le 14 avril dernier à Atakpamé (environ 175 km au nord de Lomé), suite à la dissolution du Rassemblement du Peuple Togolais (RPT, ex-parti au pouvoir).
« Le moment me semble venu de réaffirmer et assumer mon engagement auprès du Chef de l’Etat, engagement qui trouve désormais son prolongement au plan politique, dans mon implication à ses cotés, au sein de l’+UNIR+ pour la promotion et l’épanouissement des populations togolaises et le développement de notre cher pays, le Togo », a indiqué M.Houngbo dans une « Tribune » publiée sur le site de la Primature.
« Le mouvement de l’histoire au 21e siècle est porté par l’urgence et la vitesse. Pour l’accompagner, il faut de l’audace, de la créativité, de l’inspiration et surtout, de bons choix au bon moment », a-t-il souligné.
Selon le chef du gouvernement, « tout observateur ou analyste politique avisé de l’histoire et de l’actualité politique du Togo conclut aisément au besoin expressif tant au niveau sociologique que politique d’une véritable métamorphose de la scène politique, d’un rallye incommensurable, d’une convergence sans précédent des acteurs de bonne foi et désireux de lutter et travailler pour le meilleur devenir de notre pays ».
« Il ne s’agit pas simplement de créer un nouveau parti ratissant le plus large possible, mais de mettre en œuvre cette vision du Chef de l’Etat de voir la chose publique togolaise gérée ensemble par tous les citoyens », a-t-il souligné, invitant les togolais à « rejoindre ce grand mouvement ».
« Oh oui, plusieurs partis ont véhiculé ou véhiculent tout ou partie de ces idéaux, me dira-t-on. Mais il suffit d’une réflexion plus approfondie pour s’en rendre contre: ce que projette +UNIR+ est différent. Car il ne s’agit pas de vaines déclarations, mais véritablement de traduire cette vision en un programme d’actions du nouveau parti, s’appuyant à la fois sur l’expérience et la compétence de tous. Oui, il s’agira aussi de savoir rompre avec (ou s’appuyer sur) le passé en fonction de ce que nous dictera l’intérêt national », a poursuivi M.Houngbo.
Ce dernier se dit « convaincu qu’+UNIR+ sera une communauté de femmes et d’hommes libres et soucieux de rallier au-delà des clivages classiques entre les partis. Le jeu démocratique appelle, certes, à la coexistence entre plusieurs partis, chacun reflétant un mode de pensée, une vision pour le pays un programme d’action etc ».
« Mais au-delà de ces clivages politiques traditionnels, le peuple togolais attend de ses politiques d’UNIR leurs forces et énergies en synergie et effet multiplicateur pour des initiatives concertées de conquête et de gestion du pouvoir. Et c’est la vocation de l’UNIR », a-t-il souligné.
Rappelons que l’ »UNIR » est dirigée par un bureau provisoire, présidé par le président Faure Gnassingbé.
Ce dernier a entamé depuis vendredi à Dapaong (environ 650 km au nord de Lomé), une tournée en vue de présenter aux populations la « vision » de cette nouvelle formation politique.
Lundi, le chef de l’Etat se rend successivement à Kara (environ 420 km au nord de Lomé) et à Sokodé (environ 375 km au nord de Lomé). FIN
Edem Etonam EKUE
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