Officiellement ouvert jeudi à Lomé, le Festival international des musiques d’Afrique « Africarythmes », s’est poursuivi ce vendredi avec une rencontre entre créateurs et diffuseurs à l’Institut français, a constaté un journaliste de l’Agence Savoir News.
Une quinzaine de journalistes, d’animateurs, d’artistes et de professionnels de la culture se sont retrouvés au sein d’un creuset pour débattre de la collaboration qui doit exister entre diffuseurs (radios, télévisions, sites web) et créateurs (artistes, réalisateurs, etc.).
Initiative de la chaîne panafricaine « Africable », représenté par son responsable événementiel le togolais Jean Claude Dick, cette rencontre a enregistré la présence du célèbre chanteur Ivoirien Daouda et de Adehoussi qui a représenté les artistes et musiciens du Togo.
Plusieurs approches ont été évoquées sur la nature des relations que doivent entretenir ces deux corps de métier. D’abord, les diffuseurs ont l’obligation de payer les droits d’auteurs sur les œuvres qu’ils exploitent pour enrichir leurs programmes par l’entremise des organes chargés de collecter ces droits (l’exemple du BUTODRA au Togo).
En témoignent, les propos de M. Adéhoussi: »les diffuseurs doivent toujours payer afin de conserver aux créateurs leurs droits d’auteurs ».
Par contre, dans le but de promouvoir un disque, l’artiste est appelé à dépenser sur une période donnée via un support de diffusion. Ce qui vient différencier la promotion d’une œuvre et sa diffusion. C’est en cela que Daouda a parlé d’une collaboration « gagnant-gagnant ».
Ensuite, les créateurs, vu les évolutions technologiques n’ont pas d’autres possibilités que d’adapter les formats de leurs créations aux normes en vigueur, afin d’avoir une plus large audience.
Et pour espérer voir son clip sur une télévision, un chanteur doit être en mesure de présenter un produit de qualité. Pour réussir, les créateurs sont tenus de s’entourer d’une équipe professionnelle allant de son manager à son agent.
Pour une meilleure collaboration, les participants à la rencontre ont reconnu la nécessité de structurer le secteur culturel au Togo, ainsi qu’une professionnalisation des métiers y afférents. Allant dans le même sens, Jean Claude Dick pense que « chacun doit jouer sa partition.
Le Festival « Africa Rythmes »: se poursuit samedi avec le grand spectacle Amen Viana (Togo), Henri Dikongué (Cameroun) et Sessimé (Bénin) à l’Institut Français.
Ce vendredi, le public a assisté à la prestation du grand groupe béninois Gangbé Brass Band et du « Drum Performance » du Togo.
Anani Elom AGBOH (Stagiaire)
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