Les élections législatives sont prévues pour la deuxième moitié de cette année au Togo. Les dernières législatives remontent à octobre 2007.
Les états majors des partis politiques se préparent activement. Tout le monde est sur le qui-vive: discussions par-ci au sein du Cadre Permanent de Dialogue et de Concertation (CPDC), débats par-là entre gouvernement et partis représentés au Parlement sur les réformes constitutionnelles et institutionnelles.
En plus de ces différentes concertations, certains partis politiques montent par moments au créneau pour attirer l’attention du pouvoir public et de l’opinion internationale sur tel ou tel point relatif à l’organisation de ce scrutin.
Ces deux derniers jours, c’est l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC, opposition) qui attire l’attention du pouvoir en place et de l’opinion internationale sur la nécessité d’un nouveau recensement électoral.
Selon ce parti dans un « mémorandum » rendu public, « les analyses confirment que les listes électorales actuellement disponibles, ne sont pas fiables et ne peuvent en aucun cas, être utilisées pour l’organisation des élections transparentes, démocratiques et apaisées ».
« L’analyse rétrospective des fichiers électoraux de 2007 et 2009, sur la base des résultats du quatrième recensement général de la population et de l’habitat (RGPH4) met clairement en évidence la stratégie de fraude au fichier électoral et les manipulations auxquelles se livre le RPT pour falsifier les résultats des élections », souligne l’ANC.
Le parti de M.Fabre appelle « les acteurs politiques, la société civile, les populations togolaises ainsi que la Communauté internationale à s’impliquer dans l’assainissement du climat politique au Togo pour permettre l’organisation d’élections justes, transparentes et démocratiques ».
L’ANC appelle « tout particulièrement la communauté internationale et l’UE à soutenir fermement l’assainissement du climat politique au Togo et à s’impliquer de manière conséquente et complète dans la confection d’un nouveau fichier électoral pour les prochaines élections ». FIN
Edem Etonam EKUE
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