Un atelier régional de réflexion des cercles « Mouvement Populaire pour la Santé (MPS) » de l’Afrique de l’ouest s’est ouvert ce lundi à Lomé, rencontre présidée par Mme Baba Amivi Ahoéfa, représentante du ministre de la santé, constaté un journaliste de l’Agence Savoir News.
Prévu pour durer trois jours, cet Atelier vise à préparer activement la participation des acteurs de la société civile Ouest Africaine à la troisième Assemblée pour la Santé des Peuples qui aura lieu en juillet prochain en Afrique du Sud, en vue de rendre plus opérationnel le cadre de concertation des cercles « People’s Health Movement » (PHM) de la sous-région et d’échanger sur les différentes problématiques qui minent la santé des peuples.
Cet Atelier est organisé grâce à l’appui du bureau régional Afrique de l’Ouest de l’UNICEF à travers le Réseau togolais des associations pour la sécurité des patients (RETASEP), qui est membre de PHM-Togo.
Les participants vont passer en revue les facteurs qui ne favorisent pas l’accès équitable aux soins de santé par les couches vulnérables d’Afrique de l’ouest. Ils analyseront également les modèles de meilleures pratiques et actions concrètes visant à réduire les inégalités de l’accès aux soins par les couches vulnérables.
« La santé est un droit fondamental qui influence tous les aspects de la vie d’un individu, car le droit à la santé et aux services médicaux est une priorité. C’est dans le but de rendre plus opérationnel le cadre de concertation ouest-africain, d’échanger sur les différentes problématiques qui minent la santé des peuples que nous avons organisé cet atelier. Nous devons donc au cours de nos assises; examiner et établir un plan d’action pour améliorer les conditions d’accès des populations aux soins de santé », a expliqué à l’Agence Savoir News Antoine Zékpa, coordonnateur du MPS-Togo.
Pour Mme Tchanilé-Salifou Falilatou, présidente du Réseau togolais des associations pour la sécurité des patients (RETASEP), la sécurité des soins est un objectif stratégique pour l’ensemble des acteurs du système de la santé.
« Notre objectif est d’aider les patients et même le personnel médical dans la prise en charge des patients. Que le patient ne soit pas contaminé à l’hôpital, lorsqu’il est là pour un autre soin. Là, je veux parler de l’environnement des centres hospitaliers qui laisse à désirer », a-t-elle indiqué
La représentante du ministre de Santé, a de son côté, reconnu qu’il y a toujours des difficultés dans la prise en charge des patients, malgré les efforts louables que fait le gouvernement.
Mme Baba Amivi Ahoéfa a exhorté les participants à cet Atelier à mettre en pratique, les enseignements en vu d’aider les populations à la base : « nous reconnaissons que dans les soins de santé, il y a des actes à prohiber; donc cette rencontre amène à mener de réflexion à profondeur pour le bien de nos populations, pour que d’ici 2015, l’accès aux soins soit amélioré ».
Nicolas KOFFIGAN
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