Le Collectif des Syndicats des Travailleurs de la Zone Franche du Togo (COSYNTRAZOFT) a salué ce mardi lors d’une conférence de presse, les « efforts » fournis par les autorités togolaises en matière du travail décent, notamment dans le secteur de la zone franche togolaise, a constaté l’Agence Savoir News.
Cette année, la Journée mondiale pour le travail décent est axée sur thème : »Lutte contre le travail précaire et la promotion d’une réglementation mondiale du secteur de la finance ».
L’Union Syndicale des Travailleurs de la Zone Franche d’Exportation (USYNTRAZOFE), le Syndicat National des Travailleurs de la Zone Franche du Togo (SYNTRAZOFT) et le Syndicat Libre des Travailleurs de la Zone Franche du Togo (SYLITRAZOF) se sont surtout prononcés sur les conditions de travail dans le secteur de la zone franche au Togo.
Dans une déclaration commune intitulée « appel pour l’effectivité du travail décent dans les entreprises de la zone franche », ces trois syndicats ont « félicité » le gouvernement pour les efforts déployés en vue de la promotion du travail décent au Togo.
Le COSYNTRAZOFT a profité de l’occasion pour inviter le gouvernement à poursuivre ses efforts visant à l’amélioration des conditions de travail dans la zone franche notamment par la prise compte des textes d’application de la nouvelle loi sur la zone franche.
Les responsables de ces trois syndicats n’ont pas manqué d’aborder l’affaire liée à la série de licenciements intervenus au sein de la société SPRUKFIELD dossier, qui avait fait couler beaucoup d’encre et de salive.
Au total 120 personnes avaient été virées par les responsables de cette société, pour avoir observé une grève.
Le processus de réintégration de ces licenciés a été enclenché et 12 personnes ont déjà regagné leur poste de travail au sein de cette société, a affirmé Kaman Hessikoma, l’un des responsables du Collectif.
« Le secteur de la zone franche a une particularité. Pour une première fois, des gens ont été licenciés à la suite d’une grève et l’employeur accepte de les reprendre suite à nos démarches. C’est une démarche à saluer », a pour sa part indiqué Kodjovi Jean Agbanan , un autre responsable.
« Le COSYNTRAZOFT encourage cette société à accélérer le processus, afin que tous les licenciés soient réintégrés », a-t-il souligné.
La zone franche compte aujourd’hui une soixantaine d’entreprises qui emploient plus de 10.000 personnes.
Lambert ATISSO
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