L’Union africaine a désormais un document unique à défendre à la conférence des Nations Unies prévue à New York en juillet 2012 pour le traité sur le commerce illicite des armes légères et de petits calibres (ALPC). Le projet de document a été validé par des experts africains qui ont planché pendant trois jours à Lomé sur son contenu.
« Le travail a été intense, car les délégués ont examiné tous les contours de ce document. Des points de vue sont opposés, les points divergents, il fallait les concilier », a indiqué Ivor Richard Fung, le directeur du Centre Régional des Nations Unies pour la Paix et le Désarmement en Afrique (UNREC).
« Pour le traité sur le commerce des armes légères et de petits calibres (ALPC), nous avons eu beaucoup de lacunes parce que le langage est différent d’un pays à l’autre. Il y a des pays qui acceptent qu’on parle des armes conventionnelles, classiques, d’autres entendent parler des ALPC. Mais finalement, nous nous entendus », a-t-il souligné.
Le Directeur de l’UNREC a félicité les pays membres de l’UA, car un record de participants a été enregistré lors de la rencontre de Lomé: « 47 pays sur 53 que compte l’UA étaient représentés à la réunion de Lomé. C’est du jamais vu ».
Rappelons que le Centre Régional des Nations Unies pour la Paix et le Désarmement en Afrique (UNREC) dont le siège est à Lomé (Togo) a été établi le 24 octobre 1986 en application de la résolution 40/151G du 16 décembre 1985 de l’Assemblée Générale des Nations Unies.
L’idée de la création de l’UNREC a été exprimée en premier par les Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine (UA), réunis en Conférence ordinaire à Addis-Abeba (Ethiopie) du 16 au 20 juillet 1985.
L’UNREC intervient en appuyant les pays dans les processus et initiatives de paix en Afrique, dans la limitation des armes et aide au désarmement.
Il intervient également dans le contrôle de la prolifération des armes légères et de petit calibre et appuie les réformes du secteur de sécurité et de défense et la professionnalisation des forces armées et de sécurité.
Le Centre aide au renforcement des capacités humaines et institutionnelles en matière de paix, de sécurité et de désarmement, à la prévention et résolution des conflits.
Lambert ATISSO
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