Deux autres corps en décomposition ont été retrouvés lundi derrière le champ de tir à Agoènyivé, situation ayant poussé le ministre de la sécurité et de la protection civile, le colonel Gnama Latta à taper du poing sur table: « Il faut que cela cesse. Et j’espère que c’est le dernier cas qu’on découvre ».
Le ministre était allé présenter aux familles des victimes, la compassion du gouvernement, et surtout du chef de l’Etat Faure Gnassingbé.
Parmi les deux corps, celui d’une élève de 11 ans, disparu depuis le 2 août dernier. Selon son père, elle vivait avec sa mère pour qui elle vend par moments du pétrole: « Elle était partie vendre du pétrole et un jour, elle n’est pas rentrée. Nous l’avons cherché partout ».
« Nous ne pouvons pas accepter que cette paisible population d’Agoènyivé assiste à ces geste crapuleux, des geste rituels. Ce n’est pas possible. Nous allons renforcer la sécurité, nous allons cadrer la zone. Il faut que cela cesse. Et j’espère que c’est le dernier cas qu’on découvre », a souligné le ministre.
Environ sept corps, mutilés ont été déjà retrouvés dans cette zone ces dernières semaines et la plupart sont des filles.
Edem Etonam EKUE
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